24/11/2024
Quand le vin et la fête coulent dans les veines : histoire de famille entre Marie-Antoinette et Jean-Louis Denois
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Dans notre famille, on pourrait croire que la passion pour la vigne et le vin est un gène dominant. Pourtant, si nous avons grandi avec les mêmes racines – celles qui plongent profondément dans les terroirs, les cuvées et l’art de recevoir – nos chemins ont pris des tournants aussi pétillants que différents.
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D’un côté, mon frère Jean-Louis Denois, vigneron talentueux à Roquetaillade, manie les cépages comme un orfèvre : il sélectionne, élabore et transforme des raisins en véritables œuvres d’art liquides. Il est le savant, l’alchimiste, celui qui connaît chaque mystère du Pinot Noir et du Chardonnay comme s’il leur parlait directement.
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Et puis, il y a moi, Marie-Antoinette, qui ai pris une autre voie. Les assemblages, les fermentations et les arômes ? Très peu pour moi. Non, ma spécialité, c’est ce qui vient après la mise en bouteille : la fête, le partage, la joie pure des dégustations. Je suis celle qui prend le flambeau après le travail acharné des vignerons pour célébrer tout ce qu’un bon verre peut apporter de plus : le sourire aux lèvres, les éclats de rire et ces moments où la vie paraît plus légère.
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Un duo complémentaire… ou presque
Jean-Louis, dans ses vignobles à Roquetaillade, incarne le sérieux du vin. Ses mains dans la terre, son nez dans les fûts, il pousse sans relâche la recherche de l’excellence. Bio ? Bien sûr. Sans sulfites ? Évidemment. Pour lui, chaque cuvée raconte une histoire, une aventure, une quête du vin parfait.
Moi ? Je préfère laisser les autres élaborer ces merveilles. Ce qui m’intéresse, c’est ce que le vin peut déclencher une fois qu’il quitte la cave : des rencontres inoubliables, des moments suspendus, et une ambiance où même les bulles semblent danser de bonheur. C’est pourquoi j’ai créé L’Impériale de Marie-Antoinette, ce bus à double étage qui sillonne la Champagne et transforme chaque dégustation en une fête mémorable.
Jean-Louis apporte la substance, moi l’insouciance. Lui, il affine, moi, je sabre. Il élabore des vins d’exception ; moi, je m’assure qu’ils sont savourés dans les meilleures conditions : avec des rires, des paysages incroyables et un toast partagé entre amis ou collègues.
Rivalité ou harmonie ? Un peu des deux !
Il y a bien sûr cette petite compétition fraternelle : “Alors, qui fait le plus rêver avec ses créations ? Toi et tes cuvées sophistiquées ou moi et mes toits panoramiques et biscuits roses ?” Mais au fond, nous partageons une mission commune : célébrer le vin sous toutes ses facettes.
Lui dans la création, moi dans la célébration. Lui en quête du vin parfait, moi en quête du moment parfait pour le savourer. Et si nos approches sont différentes, elles sont profondément complémentaires. Après tout, que serait un grand vin sans une grande occasion pour le déguster ?
Un toast à la diversité ! 🥂🥂
Alors, à tous ceux qui s’interrogent : oui, nous sommes frères et sœurs, et oui, nous avons choisi des chemins différents. Mais au final, tout revient à une chose : faire en sorte que le vin – qu’il vienne de Roquetaillade ou qu’il soit servi à bord de L’Impériale – soit une source de bonheur, de fête et de souvenirs inoubliables.
Et quand on se retrouve autour d’une table, entre une coupe de champagne et un verre de Pinot de mon frère, on lève notre verre et on trinque… à cette belle diversité familiale qui ne fait que sublimer ce que nous aimons le plus : le vin, la vie, et les bulles de bonheur.
Cheers ! 🍾🥂🍾🥂👍👏👏👏
