Your French Stay Gites de Miallet

15/07/2025

Tuesday is market day in Mialet, always a pleasure to do a spot of shopping!

14/07/2025

Happy Bastille Day!

13/07/2025

Great day goggling around the monthly brocante in Limoges by the cathedral. Fab pickings, the leather belt is Edwardian, the 70s hat is by Lanvin, the red hat stretcher is 60s and the chinese tea chest tin is from the 1940s. Cute corset box from Bon Marche will go in the museum. Got the lot for approx 82 quid! Just think if you stayed with us, this could be you finding all the bargains!

12/07/2025

St-Jean-de-Cole is one of France's most beautiful villages and is only 20 minutes from our gite. It's a great place to have lunch, especially down by the river.

11/07/2025

One of the gorgeous views you see while walking around the Miallet Barrage.

10/07/2025

When its hot, there is nothing better than slurping chilled rose wine, reading your favourite type of book, and dipping in and out of the pool to cool down!

09/07/2025

Out of the blue, a selection of some of the beautiful wild flowers from the countryside around Mialet.

08/07/2025

Bought some eggs from the market for our next gite guests, and found this odd shaped chickens egg, did the poor chicken have to strain this one out? But here is the question would you eat it? 🤔

07/07/2025

This massive cruise liner was moored in Bordeaux last week. The mayor of Bordeaux is hoping to get cruise liners banned as they are an eye saw, and hopes to get them relocated upstream, with coaches into the centre. I do have to say it was a huge ugly thing, so I do have to agree with him. What do you think?

06/07/2025

Oops done it again, went to 3 car booties today and as usual found some bargains.3 mannequins for 22 euros and a Gilholster shop bag display stand for me. William found yet more old Tintin books, 3 for 5 euros, a 1930s box of old pins and bowls and a fire guard.ohh and a bust drum! Did come with one drum stick! 😅

05/07/2025

We have both frogs and toads in our garden. Frogs are smaller and have smoother skin; toads are more dumpy with shorter legs. However, both enjoy a dip in our pool when no one's looking!

04/07/2025

Voici Chanel, the orphanage she grew up in is Aubazine abbey, near Brive just over an hours drive of us. You can visit it today, and see what inspired Chanel from her jewelry designs to choice of colour and simplicity of cut.

🧵✨ « Personne ne m’a appris à coudre, vous savez ? J’ai appris parce qu’il le fallait. Ce n’était pas de l’art au début… c’était une question de survie. »

Je suis née dans la pauvreté. Ma mère est morte quand j’avais douze ans.
Mon père — un lâche — s’est volatilisé comme si nous n’avions jamais existé.

J’ai fini dans un orphelinat froid et gris, où les prières résonnaient entre les murs, mêlées au bruit du tissu qu’on déchire.
Ce sont les sœurs qui m’ont appris à coudre.

« Pour t’offrir une vie décente, Gabrielle », disaient-elles, pointant leurs doigts osseux vers mon tissu mal taillé.

Mais je ne voulais pas d’une vie "décente".

« Décente ? Qu’est-ce que ça veut dire, au juste ? Être sage et bien peignée ? », ai-je lancé un jour.
Sœur Bernadette m’a foudroyée du regard.
« Cela veut dire ne pas finir à la rue une fois de plus », a-t-elle rétorqué sèchement.

Mais dans ma tête, autre chose avait déjà pris feu :
Je ne voulais pas survivre.
Je voulais m’envoler.

Chaque point que je cousais était une déclaration : Je deviendrai.

Je cousais en silence — mais à l’intérieur, je criais.
Personne ne déciderait à ma place.

Des années plus t**d, lorsque j’ai commencé à vendre mes premiers chapeaux, on se moquait de moi :
« Une femme avec sa propre boutique ? Quelle absurdité. »
« La fille d’une marchande pense devenir styliste ? Quelle prétention. »

Ils n’avaient aucune idée de qui j’étais vraiment.

Un jour, un homme m’a dit d’un ton condescendant :
« C’est vous qui avez fait ça ? Mais c’est élégant… Je croyais que ça venait de Paris. »
« Ça vient de Paris », ai-je souri. « Parce que je suis Paris. Vous ne le savez pas encore. »

À chaque chapeau vendu, à chaque robe coupée sans suivre les règles, je me rapprochais de celle que je rêvais de devenir :
Libre. Élégante. Intraitable.
Pas de corsets. Pas de permission. Pas de peur.

Je me suis coupé les cheveux quand toutes les femmes les portaient longs.
« On dirait un garçon », s’est exclamée une amie, horrifiée.
« Non », ai-je répondu. « On dirait moi. »
Et j’ai adoré ça.

On m’a traitée de rebelle, d’insolente, voire de vulgaire.
Mais jamais d’obéissante.

J’ai vu les guerres tout emporter.
J’ai vu mes boutiques fermer pendant l’Occupation.
J’ai entendu :
« Chanel, c’est fini. Son temps est révolu. »

Mais ils ne me connaissaient pas.

Je suis revenue à Paris quand tout le monde pensait que j’appartenais au passé —
et j’ai prouvé que j’avais encore des chapitres à écrire.

Je n’étais pas seulement une marque.
J’étais une déclaration.
Un cri de guerre contre la conformité.

Chanel Nº 5 ?
Oui, on dit que c’est le parfum le plus célèbre du monde.
Mais mon vrai parfum ? Il sentait la révolte.

« Ça sent quoi, le courage ? », m’a demandé un jeune créateur.
« Ça sent le refus d’abandonner », ai-je dit.
« Ça sent le parfum aux cicatrices. »

Et si je pouvais dire une chose à cette petite fille qui pleure sur son lit d’orpheline, ce serait celle-ci :

🌹 « Ne laisse pas la boue dans laquelle tu es née t’empêcher d’éclore. Les fleurs les plus fortes poussent dans les ruines. »

— Coco Chanel