Editions Mada - Madagascar Magazine

Editions Mada - Madagascar Magazine Madagascar Magazine est une r***e à parution trimestrielle. Il parait en Mars, Juin, Septembre et Décembre.

UN SOUVERAIN PONTIFE AMERICAIN A LA TÊTE DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE Le conclave réuni dans la Chapelle Sixtine a donc élu au...
09/05/2025

UN SOUVERAIN PONTIFE AMERICAIN A LA TÊTE DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE

Le conclave réuni dans la Chapelle Sixtine a donc élu au 4e tour Robert Francis Prevost, 69 ans, originaire des États-Unis, comme nouveau Pape.

Né à Chicago en 1955, le cardinal Robert Prevost est le 267e Pape et premier Pape américain avec un ascendant français (un père Français et une mère Italienne). Il était jusqu’à présent Préfet du Dicastère pour les évêques, connu pour son engagement missionnaire, son attachement à la proximité avec le peuple et son action en faveur des plus démunis et des migrants. C'est un Religieux augustin.

Il succède ainsi au Pape François à la tête de l’Église catholique. C'est un Pape de fibre social, qualifié par ceux qui le connaissent de discret, de réservé et de humble.

Il a passé près de vingt ans comme missionnaire au Pérou, où il a exercé des responsabilités pastorales importantes, notamment comme évêque de Chiclayo. Il a également été prieur général de l’Ordre de Saint-Augustin, puis préfet du Dicastère pour les évêques à Rome, un poste clé dans la nomination des évêques du monde entier. Il a été nommé cardinal par le pape François, en janvier 2023..

Ses premiers mots répétés trois fois : "Le mal ne l'emportera pas". Il a également lancé un appel "à la paix" à "tous les peuples, tout en annonçant que sa mission : "être une église missionnaire".

LES  CARDINAUX ÉLECTEURS ENTRERONT EN CONCLAVE LE 7 AVRIL POUR ÉLIRE LE NOUVEAU PAPE Après la mort du pape François lund...
03/05/2025

LES CARDINAUX ÉLECTEURS ENTRERONT EN CONCLAVE LE 7 AVRIL POUR ÉLIRE LE NOUVEAU PAPE

Après la mort du pape François lundi 21 avril 2025 au lendemain de Pâques, les tractations pour sa succession sont sur toutes les lèvres.

Dix-sept jours après la mort du Pape François, les cardinaux électeurs se réuniront à partir du 7 mai pour désigner le 266e Successeur de Pierre. 133 cardinaux âgés de moins de 80 ans sont convoqués dans la chapelle Sixtine des palais pontificaux du Vatican le mercredi 7 mai. Ils vont ainsi rentrer en conclave pour élire le prochain Souverain pontife. Et les 1,5 milliards de catholiques dans le monde attendent avec impatience la fumée blanche sortir de la cheminée de la chapelle Sixtine, annonçant l’issue du vote des cardinaux pour l’élection d’un nouveau pape.

Pour le cardinal salvadorien Gregorio Rosa, le conclave ne durerait pas plus de trois jours car les cardinaux ne souhaitent pas donner une image de divisions dans les rangs ecclésiastiques et renvoyer ainsi l'image d'une Église catholique "sans boussole" après la mort du pape François. Sachant que les deux précédents papes, Benoît XVI et François, avaient été désignés en moins de 48 heures.

LES "PAPABILI" PRESSENTIS POUR SUCCÉDER AU PAPE

Si l’issue du conclave reste toujours imprévisible, quelques noms circulent régulièrement et sont présentés par les observateurs comme "papabili", c’est-à-dire favoris pour succéder au Pape François. Il s'agit de :
- Pietro Parolin (Italie), 70 ans ;
- Pierbattista Pizzaballa (Italie), 60 ans ;
- Matteo Maria Zuppi (Italie), 69 ans ;
- Claudio Gugerotti (Italie), 69 ans ;
- Anders Arborelius (Suède), 75 ans ;
- Jean-Claude Hollerich (Luxembourg), 66 ans ;
- Antonio Tagle (Philippines), 67 ans ;
- Mario Grech (Malte), 68 ans ;
- Peter Erdö (Hongrie), 72 ans ;
- Charles Maung Bo (Birmanie), 76 ans ;
- Robert Francis Prevost (États-Unis), 69 ans ;
- Timothy Dolan (États-Unis), 75 ans.

TROIS PAPES NOIRS PARMI LES "PAPABILI"

FRIDOLIN AMBONGO (RDC), 65 ans : Cet archevêque de Kinshasa était membre du "C9", le groupe qui conseillait le pape sur la réforme de l'Église. Conservateur, il.s'oppose notamment aux bénédictions de couples de même sexe. Fortement engagé pour la paix en République démocratique du Congo, pour le développement de l'Église en Afrique, ainsi que dans la lutte contre le changement climatique.

PETER TUKSON (Ghana), 76 ans : Un fonctionnaire du Vatican au profil conservateur. Spécialiste de la gestion des conflits, très au fait des sujets socio-économiques

ROBERT SARAH (Guinée), 79 ans : Un cardinal ultra-conservateur notamment sur les questions d'homosexualité et d'immigration. Il a été au coeur d'une polémique en 2020 après avoir écrit un livre défendant avec vigueur le célibat des prêtres.

CINQ PAPES FRANÇAIS PARTICIPERONT AU CONCLAVE

- JEAN-MARC AVELINE (France), 66 ans : Archevêque de Marseille et futur visage de l’Église de France, défenseur de la fraternité interculturelle, d'un dialogue interreligieux apaisé et des migrants ;
- PHILIPPE BARBARIN, 73 ans : Archevêque émérite de Lyon. Intellectuel, marathonien, polyglotte et conservateur ;
- FRANÇOIS BUSTILLO, 56 ans : Evêque d’Ajaccio; c'est un religieux franciscain, proche des fidèles. Pasteur très populaire, il estime qu’il faut continuer «la réparation de l’Église de l’intérieur».
- DOMINIQUE MAMBERTI, 73 ans : Un diplomate à la Curie. Diplomate de formation, il a été le représentant du Saint-Siège dans de nombreux pays. De 2006 à 2014, il occupe le poste stratégique de «ministre des Affaires étrangères».
- CHRISTOPHE PIERRE, 79 ans : Une longue et riche carrière diplomatique. Depuis 2016, il est ambassadeur du Saint-Siège aux États-Unis.

LE CARDINAL PHILIPPE BARBARIN : D'ÉTROITS LIENS D'AMITIÉS AVEC MADAGASCAR

Le cardinal Barbarin a d’étroits liens d’amitiés avec Madagascar, où il avait été envoyé comme prêtre Fidei Donum et professeur de Théologie au Grand séminaire de Fianarantsoa, de 1994 à 1998.

Après avoir été créé cardinal par la Pape Jean-Paul II en 2003, son premier voyage à Madagascar s'est déroulé du 13 au 21 avril 2008. Le cardinal Barbarin a alors été invité par le monastère cistercien de Maromby, à Madagascar, pour présider le 50e anniversaire de la Fondation et de célébrer l’ordination sacerdotale d’un moine.
Du 16 au 20 septembre 2015, il est de nouveau revenu à Madagascar pour participer à la 8e édition de la Journée nationale des jeunes (JMJ Mada 8) à Fianarantsoa.

Son attachement à Madagascar remonte a l'époque où il avait officié comme prêtre et professeur de Théologie durant 4 ans, de 1994 à 1998. Cela m'a conduit à l'interviewer dans mon magazine (Madagascar magazine numéro 18 de Juin 2000), alors qu'il était Evêque de la ville de Moulins (voir photo de couverture de l'époque avec son nom marqué avec des accolades en rouge).

Aujourd'hui, à 73 ans, l’ancien archevêque de Lyon vivra son 3e conclave, après ceux de 2005 (élection de Benoît XVI) et de 2013 (élection de François). À l’époque de son premier conclave, Philippe Barbarin n’avait que 51 ans, faisant de lui l’un des plus jeunes électeurs du collège cardinalice.

Condamné en 1ère instance, en 2019, pour avoir omis de signaler les abus sexuels commis par le prêtre Bernard Preynat, il a été relaxé par la cour d'appel de Lyon en 2020, et par la Cour de cassation en 2021.

Installé depuis 2020 à Saint-Pern, en Ille-et-Vilaine, Philippe Barbarin y vit au sein de la maison-mère des Petites Sœurs des Pauvres. Mais il reste actif, voyageant régulièrement pour accompagner des retraites sacerdotales.

DES FUNÉRAILLES SIMPLIFIÉES SELON LA VOLONTÉ DU PAPE FRANÇOIS Le corps du Pape François a èté transféré dans la matinée ...
27/04/2025

DES FUNÉRAILLES SIMPLIFIÉES SELON LA VOLONTÉ DU PAPE FRANÇOIS
Le corps du Pape François a èté transféré dans la matinée du mercredi 23 avril, à 9h, à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre (la plus grande église du monde). Conformément à sa volonté - et contrairement à ses prédécesseurs - son corps a été exposé dans un cercueil ouvert, accessible à la vénération des fidèles.

Cela s’inscrit dans sa volonté de simplifier les funérailles papales. Dans ce sens, il avait modifié notamment l’usage des trois cercueils traditionnels (cyprès, plomb, chêne) au profit d’un seul cercueil en bois doublé de zinc. Dans son autobiographie Espère (janvier 2025), le pape justifiait ces choix en déclarant qu'il veut «des funérailles dignes, mais comme n’importe quel chrétien : car l’évêque de Rome est un pasteur et un disciple, il ne fait pas partie des puissants de ce monde.»

LES OBSÈQUES GRANDIOSES DU PAPE
Les obsèques du Pape François ont eu lieu samedi 26 avril au Vatican en présence d'une cinquantaine de chefs d'Etat parmi lesquels figuraient les présidents Donald Trump, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky, d'une dizaine têtes couronnées dont le prince William, les souverains d'Espagne et de Belgique et le prince Albert de Monaco et son épouse Charlène, et d'environ 400 000 fidèles

Au debut de la cérémonie, le cercueil du Pape a été transporté hors de la basilique où il a été accueilli par des applaudissements. La messe a été célébrée en plein air sur la Place Saint-Pierre, au Vatican.

Après une impressionnante cérémonie, le Pape a été inhumé dans la basilique Sainte-Marie Majeure, plutôt que dans la crypte de la basilique Saint-Pierre comme ses prédécesseurs ; un endroit qu’il affectionnait particulièrement pour y avoir fait ses prières et confié sa vie et son ministère sacerdotal et épiscopal à la Mère de Jésus, la Très Sainte Marie. Et selon sa volonté "Le sépulcre doit être dans la terre, simple, sans décoration particulière et avec la seule inscription : Franciscus.». Les fidèles pourront se recueillir sur sa tombe "dès dimanche matin", avait annoncé le Vatican.

NEUF JOURS DE PRIÈRE POUR LE PAPE
À partir des funérailles du Pape François, samedi 26 avril, l’Église entre dans une période de deuil liturgique appelée les Novendiales. Pendant neuf jours, une messe solennelle est célébrée chaque jour à Rome, portée tour à tour par différents groupes ecclésiaux : les fidèles de la Cité du Vatican, le diocèse de Rome, les chapitres

C'est certainement à l'issue de ses neufs jours de prière que les cardinaux électeurs entreront en conclave. Ils se réuniront à huis clos dans la chapelle Sixtine pour élire dans le plus grand secret un successeur au Pape François. D'après le Vatican, ce protocole millimétré pourrait démarrer le lundi 7 mai 2025.

LE VATICAN : LE PLUS PETIT ÉTAT DU MONDE
La disparition du pape François, 266ᵉ pape de l’histoire catholique, permet de rappeler que le Vatican est non seulement le siège de la chrétienté, mais aussi un Etat. C'est en 1929, suite au traité du Latran, signé entre le Pape Pie XI et le dirigeant italien Benito Mussolini, que la Vatican est reconnu comme un État indépendant qui devient le plus petit pays du monde.

Le Vatican constitue un petit État souverain appelé officiellement État de la Cité du Vatican. C'est le Pape (Evêque de Rome et Chef de l'Église catholique) qui a le statut de chef d'État et dirige la Cité du Vatican, État indépendant enclavé au cœur de Rome et plus petit pays du monde avec ses 44 hectares.

Le Vatican est une monarchie absolue et élective : le Pape est élu à la majorité qualifiée (deux tiers des voix) lors du conclave et règne à vie en principe ; mais peut aussi y renoncer comme Benoît XVI en 2013. Mais le Vatican a aussi son pouvoir exécutif et son pouvoir législatif.

L’État compte 825 habitants, mais seulement 246 (dont 104 membres de la Garde suisse) vivent à l’intérieur des murs. La citoyenneté vaticane ne repose pas sur la naissance ou le sang, mais n’est accordée qu’à celles et ceux qui résident et travaillent pour le bureau du Vatican.

Le Vatican : Le catholicisme comme religion ; un lieu d’une grande importance culturelle (avec la basilique Saint-Pierre ; les musées du Vatican, qui abritent certaines des œuvres d’art les plus célèbres au monde ; la bibliothèque du Vatican possède ainsi une collection d’une grande valeur historique, scientifique et culturelle.

L’italien et le latin comme langues officielles (dans les documents officiels et pour les affaires administratives et diplomatiques), et le français comme langue diplomatique. Le Vatican a son propre drapeau.

La défense du Vatican est assurée par les Gardes de la Cité du Vatican appelées la "Garde suisse", qui est la plus ancienne unité militaire en activité dans le monde, imprégnée d’une histoire et d’une tradition riches. Leurs uniformes jaunes, rouges et bleus emblématiques (qui auraient été dessinés par Michel-Ange) constituent une attraction touristique majeure. Établis en 1506, les gardes prêtent serment de fidélité au Pape, devenant ses protecteurs personnels et les défenseurs de la Cité du Vatican.

VISITE OFFICIELLE DU PRÉSIDENT MACRON : JOURNÉE DU 24 AVRILAprès une journée marathon qui a débuté par une partie passée...
25/04/2025

VISITE OFFICIELLE DU PRÉSIDENT MACRON : JOURNÉE DU 24 AVRIL

Après une journée marathon qui a débuté par une partie passée au Palais d'Etat d'Iavoloha, suivie en milieu d'après-midi par un échange avec les "Young Leaders" au Palais d'Andafiavaratra, puis d'une réception de la communauté française résidant à Madagascar à la résidence de France d'Ivandry, pour finir par un dîner d'ouverture du Sommet de la COI, la visite d'Etat du président Macron s'est poursuivie, le lendemain 24 avril, par une visite express du Rova, le Palais royal d'Antananarivo.

En effet, le programme établi au départ par l’Élysée, pour cette visite officielle, à été complètement chamboulé par le décalage consécutif au re**rd à l'arrivée de l'avion présidentiel, après une escale à La Réunion, et au décès du Pape François. Cela a obligé, dans un premier temps, au président Macron de renoncer à être présent à la réunion d'ordre économique avec le MEDEF International et le GEM à la gare de Soarano, puis à repousser la visite du Rova, prévue dans l'après-midi du 23 avril, au lendemain matin 24 avril, et enfin à annuler son déplacement à Maurice.

VISITE DU ROVA, LE PALAIS ROYAL D'ANTANANARIVO
La visite d'État d'Emmanuel Macron a démarré assez tôt, le matin (vers 8h40) du 24 avril, avec la visite du Rova guidée par la princesse Fenosoa Ralandison Ratsimamanga, descendante directe des Reines Ranavalona II et Ranavalona III. Ce fût l'occasion pour lui de visiter le musée du Rova où est exposé le dais royal, remis par la France en 2020, ainsi que les tableaux des différents rois et reines de Madagascar.

POUR UNE POLITIQUE MÉMORIELLE ACTIVE
Cette visite d'Etat aurait dû voir la restitution des restes humains malgaches, notamment des crânes Sakalava, dont celui présumé du roi Toera, mais en raison de désaccords entre les descendants du roi et du calendrier coutumier, cette restitution a été reportée en août.

En tenant la main de la princesse Ratsimamanga, le chef de l'État a qualifié cette future restitution comme la première étape d'un long processus ouvrant la voie à une éventuelle création d'une commission mixte chargée de faire la lumière sur les épisodes sombres de la colonisation. Toutefois, l’objet reste pour le moment propriété de la France. Il est seulement prêté à Madagascar en attendant un transfert définitif, qui requiert encore une procédure législative.

LE SOMMET DE LA COMMISSION DE L'OCÉAN INDIEN
Le 5e Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la COI est organisé à Madagascar, mais sous la présidence des Comores, qui a pris la tête de la Commission le 16 avril 2025. Placé sous le thème “Sécurité et souveraineté alimentaire : Pour le développement du marché de l’Indianocéanie”, il s'est déroulé de 10h jusque vers 13h, avec la participation des dirigeants de l’Union des Comores, de la France, de Ma­dagascar, de Maurice et des Seychelles, qui ont affiché leur ambition commune, de transformer la région de l’océan Indien (avec ses 35 millions d'habitants) en marché intégré, sûr et résilient, avec l’accent mis sur quatre priorités : nourrir les populations, protéger l’environnement, sécuriser les mers et prioriser le capital humain.

Madagascar, qui possède 98% de terres agricoles de la COI, pourrait devenir le grenier de l'océan Indien et affirmer ainsi son potentiel en termes de sécurité alimentaire. Mais il faudrait harmoniser les règles de libre circulation des biens entre les États membres. Or, aujourd'hui, les échanges sont encore trop entravés dans une région largement dépendante des importations avec le reste du monde.

En clôture, le président Andry Rajoelina et son homologue comorien Aza­li Assoumani, président en exercice, ont martelé que «la COI doit devenir un espace de solidarité renforcée, de résilience partagée et d’innovation». Ainsi, les cinq îles entendent faire de l’Indianocéanie un laboratoire de sécurité alimentaire, de croissance bleue et de coopération Sud‑Sud.

100.000 EUROS A L'ASSOCIATION AKAMASOA ET LA LÉGION D'HONNEUR POUR LE PÈRE PEDRO
La dernière étape de la visite d'Etat du président Macron l'a mené auprès de Père Pedro, fondateur de l'association Akamasoa vers 14h. Le couple présidentiel a été accueilli dans le gymnase acclamé par plus de 10 000 enfants, sous les chants et les applaudissements.

Dans son discours, Emmanuel Macron a loué les actions du Père Pedro dans les villages d'Akamasoa, celles notamment en faveur de la promotion économique et l'insertion professionnelle des jeunes, qui sont menées avec le soutien de la France. Pour le chef de l'Etat, le Père Pedro a réussi ce qu'il entreprend grâce à "la bonté avec la volonté".

Visiblement profondément touché par les visages, les danses et les chants des 10.000 enfants présents, le président Macron a déclaré qu'il n'oubliera jamais l'accueil chaleureux et enthousiaste, et l'extraordinaire spectacle qu'il a vus. En tout cas, ce bref passage "éblouissant" du côté d'Akamasoa laissera quelques traces dans le cœur et l'esprit de la délégation française qui a fait le déplacement.

A cette occasion, le président Macron a annoncé allouer 100.000 euros à l'association Akamasoa et remis les insignes d'Officier de la Légion d'honneur au Père Pedro, qui avait déjà été nommé Chevalier de la Légion d'honneur par la France en 2007.

Après la séquence chez le Père Pedro, Emmanuel Macron et son épouse ont décollé de Madagascar vers 16h30 après les 2 jours de visite d'Etat.

VISITE D'ETAT DU PRÉSIDENT EMMANUEL MACRON DU 23 AVRILUne longue journée qui devait se dérouler comme les détails du pro...
24/04/2025

VISITE D'ETAT DU PRÉSIDENT EMMANUEL MACRON DU 23 AVRIL

Une longue journée qui devait se dérouler comme les détails du programme que je publie ici mais dont les heures indiquées n'ont pas pu être respectées, dues à un re**rd de l'arrivée de l'avion présidentiel qui a fait une escale à La Réunion, avant d'atterrir à Antananarivo Ivato.

Mais l’arrivée du président Macron a été précédée, par un débarquement d'une délégation française à l’aéroport international d’Ivato, constituée notamment par des journalistes, des officiels et des opérateurs économiques qui vont accompagner le président français pour sa visite à Madagascar.

Quant à l'avion présidentiel, il a atterri vers 10h30 avec le chef de l'Etat Emmanuel Macron et son épouse, accompagnés du ministre des Outre-mer de la France, Manuel Valls. Ils ont été accueillis par le Premier ministre Christian Ntsay, la Ministre des Affaires Etrangères Rasata Rafaravavitafika et le ministre de la Décentralisation Naina Andriantsitohaina.

Pour la Presse française accréditée par l’Élysée, le rendez-vous a èté fixé comme point de départ à l'hôtel Radisson BLU Waterfront pour se rendre au Palais d'Etat d'Iavoloha dans un car spécial, escorté par un motard de la gendarmerie.

Emmanuel et Brigitte Macron ont rallié le Palais d'Etat d'Iavoloha vers midi, avec un re**rd de plus d'une heure par rapport au programme initialement prévu. Ils ont été accueillis à l'entrée du Palais par le président Andry Rajoelina et son épouse.

La suite s'est déroulée selon le programme établi à savoir : entretien entre les deux chefs d'Etat sur plusieurs sujets stratégiques de la coopération bilatérale, que Andry Rajoelina a qualifié d'"un tête-à-tête franc et constructif", suivi d'un déjeuner en tête-à-tête, puis une cérémonie d'accords et ensuite par une déclaration conjointe à la Presse.

PLUSIEURS PROJETS STRATÉGIQUES
Parmi les projets stratégiques prioritaires selon Andry Rajoelina figurent l'énergie, la transformation agricole, les infrastructures, l'enseignement supérieur, la santé, la recherche scientifique, l'industrie et l'environnement au sujet duquel il souhaite le soutien la France pour obtenir le fonds vert pour le climat.

De son côté, Emmanuel Macron a évoqué les enjeux de sécurité et de défense dans la zone océan Indien, citant la nécessité "de lutter contre la pêche illicite et illégale, et de sécuriser face aux prédations et provocations géopolitiques".

Plusieurs projets ont été discutés notamment le projet ambitieux de barrage et de centrale hydroélectrique destiné à augmenter de façon conséquente la production d'électricité du pays. Ce projet signé verrait le jour près de Tamatave, sur le fleuve Ivondro avec un coût estimé entre 600 et 800 millions de dollars ; et la construction de cette centrale hydroélectrique permet surtout à EDF d'entrer au capital de la Compagnie générale d'hydroélectricité malgache (CGHV).

Mais la France pourrait aussi aider Madagascar dans la rénovation de deux lignes ferroviaires construites par la France entre 1901 et 1913, la dotation en semences de blé et de maïs, la création d'une usine d'engrais, la formation en matière de santé et la possibilité de parvenir à créer une université de référence à Madagascar.

Pour finir, Emmanuel Macron a souhaité la possibilité de nouer un partenariat en matière de terres rares et de minérais stratégiques ; "nous pouvons développer des filières pour les valoriser" a-t-il déclaré.

PROGRAMME YOUNG LEADERS : PROMOTION 2025
Après Iavoloha, les deux présidents se sont rendus au Palais d'Andafiavaratra pour assister à l'événement intitulé "Alefa jeunes talents" organisé par la French-African Foundation. Un événement consacré à la jeunesse, à la créativité et aux liens profonds unissant la France et l’Afrique.

Co-parrainée par Emmanuel Macron et Andry Rajoelina, cette nouvelle édition marque également un temps fort dans l’agenda de la Fondation avec l’annonce officielle de la promotion 2025 de son programme emblématique, les «Young Leaders».

Plus de 250 invités, dont une centaine de jeunes talents issus des quatre coins de Madagascar, ont participé a l'événement, aux côtés de chefs d’entreprise, artistes, acteurs de la société civile et décideurs politiques.

Ce fut l'occasion pour les deux chefs d’État de parler des grands défis du monde contemporain : leadership, innovation, culture, coopération géopolitique, et de pousser les jeunes à oser prendre des risques. «Apprenez de vos échecs!», «Restez intranquilles!», «Il faut prendre son risque. Parfois on réussit, parfois on perd. (...) La pire des choses ce serait de ne pas tenter», a lancé le président français lors d'un échange avec les «Young Leaders».

REUNION ECONOMIQUE AVEC LE MEDEF ET LE GEM
La rencontre économique entre le Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) et le Mouvement des Entreprises de France international (MEDEF International) a eu lieu en fin d'après-midi à la gare de Soarano en présence du président Rajoelina et du ministre des Outre-mer Manuel Valls, représentant le président Macron. Elle consistait avant tout à l’élaboration d’une feuille de route commune en réponse aux défis structurels de la Grande île.

Pour le MEDEF, Madagascar est confronté à des défis structurels marqués par un manque critique d’infrastructures et d’investissements en capital humain. Il est donc important de définir une feuille de route, en lien avec le secteur privé malgache pour répondre à ces défis.

Si le GEM parle d’une feuille de route 2030, pour le MEDEF, elle sera surtout dressée à partir des tables rondes sectorielles sur les énergies, les infrastructures durables dont l’eau et assainissement, la gestion et le recyclage des déchets, le transport et la logistique, et le numérique. Sans oublier d’identifier les possibles opportunités de partenariats dans les secteurs du numérique, des mines et du tourisme.

La rencontre entre des deux groupements patronaux a vu la participation de La Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque africaine de développement (BAD), l’Union Européenne, l’Agence française de développement et l’Economic development board of Madagascar (EDBM).

RENCONTRE DE MACRON AVEC LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE
En fin de journée, une réception offerte à la communauté française résidant à Madagascar a eu lieu à la Résidence de France d'Ivandry.

L'occasion pour le président Macron de réitérer tous les accords signés avec les autorités malgaches, et de saluer la communauté française pour sa participation au développement du pays et à la remercier pour ses actions en faveur des relations franco-malgaches.

Après son discours, Emmanuel Macron n'a pas hésité à saluer les invités et à se plier aux séances photos et selfies demandées par les uns et les autres. Avant de repartir pour participer au dîner d'ouverture du Sommet de la COI.

DÉCÈS D'UN SOUVERAIN PONTIFE QUI A TOUJOURS APPELÉ A LA FRATERNITÉ ET A CROIRE EN L'HUMANITÉ Bien que n'étant pas cathol...
21/04/2025

DÉCÈS D'UN SOUVERAIN PONTIFE QUI A TOUJOURS APPELÉ A LA FRATERNITÉ ET A CROIRE EN L'HUMANITÉ

Bien que n'étant pas catholique de confession, le chrétien protestant que je suis ne peut pas rester indifférent et ne pas être touché par la mort du Pape François. Déjà que peu de temps après son hospitalisation, j'ai redouté le pire en entendant sonner les cloches de l'église de notre région à Cergy, à une heure indue (19h), alors que je sortais de la gare. De suite, j'ai pensé (bizarrement) qu'elles annonçaient la mort du Pape François. Soupçon rapidement démenti par l'absence de gros titres à ce sujet aux JT.

Et c'est ce lundi de Pâques 21 avril 2025 que le Vatican a annoncé la mort du Pape François à l'âge de 88 ans, après un pontificat de 12 ans. En effet, il était en fonction depuis mars 2013 après la démission de son prédécesseur, Benoît XVI.

PREMIER PAPE ORIGINAIRE D'AMÉRIQUE DU SUD

Le cardinal Jurgen Mario Bergoglio (son vrai nom), originaire d'Argentine, était déjà septuagénaire lorsqu'il est devenu pape en 2013.

Il est ainsi le premier pape originaire >de l'hémisphère sud. Depuis la mort de Grégoire III, né en Syrie, en 741, il n'y avait pas eu d'évêque non européen à Rome. Il est également le premier jésuite à être élu sur le trône de Saint-Pierre.

Lorsque le cardinal Jorge Bergoglio est devenu Pape, il a choisi de porter le nom de François en mémoire de saint François d'Assise, proche des pauvres et de la Création. «François est le nom de la paix, et c'est ainsi que ce nom est venu dans mon cœur», avait-il expliqué peu après son élection.

UN PAPE RÉFORMISTE OUVERT AU MONDE ET QUI PRONE SOLIDARITÉ, MIGRATIONS ET ACCUEIL

Le pontificat de François a été marqué par son engagement envers les plus démunis et sa volonté de réforme, malgré des controverses notables.

Le premier déplacement du Pape François hors de Rome depuis son élection, le 13 mars, a été effectué sur l’île italienne de Lampedusa en Italie. Il avait lancé une couronne de fleurs à la mer en mémoire de tous les migrants morts durant la traversée de la Méditerranée. Au cours de son homélie, il s’était indigné à plusieurs reprises de la «mondialisation de l’indifférence».

Dans ses discours, le Pape François a toujours prôné son engagement envers les plus vulnérables, notamment les réfugiés et les migrants. À travers ces interventions, il a invité les croyants et l’humanité à dépasser l'indifférence et à accueillir ceux qui fuient la guerre, la pauvreté et la persécution. Il n’a eu de cesse de rappeler que la dignité humaine doit primer sur les considérations politiques ou économiques. Et jusqu'au dernier souffle, il a prôné la paix, la sauvegarde de l'écosystème et la survie de l'humanité.

AFFAIBLI PAR LA MALADIE MAIS EST APPARU AU BALCON DE LA BASILIQUE SAINT-PIERRE LE JOUR DE PÂQUES

Admis le 14 février, à l'hôpital Gemmelli de Rome, pour une «pneumonie» touchant les deux poumons et provoquant des insuffisances respiratoires, le Pape François y était soigné pendant un peu plus de 2 mois, avant de faire une apparition le dimanche de Pâques, le 20 avril, au balcon de la basilique Saint-Pierre de Rome. Il s'est alors présenté en fauteuil roulant pour donner sa traditionnelle bénédiction "Urbi et Orbi". Le pape François a ensuite salué la foule depuis "la papamobile" après la messe de Pâques, sur la place Saint-Pierre, au Vatican.

Visiblement très affaibli, le Pape François s'est éteint le lendemain lundi 21 avril 2025, à 7h35 du matin. Il sera inhumé à la basilique Sainte-Marie-Majeure, plutôt que dans la crypte de la basilique Saint-Pierre comme ses prédécesseurs.

UN GRAND HOMMAGE DES CATHOLIQUES ET DES PERSONNALITÉS DU MONDE ENTIER AU PAPE

Depuis l'annonce de la mort du Pape François, de nombreux croyants se sont réunis au Vatican et sur le Parvis de Notre-Dame de Paris pour rendre hommage au souverain pontife, ainsi que dans de nombreuses églises du monde entier.

A Paris, dès 11h du matin, 88 coups de cloches ont été sonnés pour les 88 ans du souverain pontife. Elles ont ensuite résonné de nouveau dans toute la ville à midi. En hommage au chef de l’Église catholique, trois messes seront célébrées à Notre-Dame de Paris, suivie d’une veillée et de la tour Eiffel éteinte.

Pour ma part, en cette douloureuse circonstance, je me joins humblement aux nombreux hommages émis, ici et là, par différentes personnalités de tous bords ainsi que par de simples citoyens, pour exprimer mes sincères condoléances à l'Église catholique, à ses fidèles à travers le monde et à tous ceux touchés par cette perte.

MADAGASCAR MAGAZINE : UN PROJET PERSONNEL, UNE AVENTURE HUMAINE Madagascar Magazine a vu le jour il y a 30 ans. Partie d...
19/04/2025

MADAGASCAR MAGAZINE : UN PROJET PERSONNEL, UNE AVENTURE HUMAINE

Madagascar Magazine a vu le jour il y a 30 ans. Partie d'un constat et d'une histoire personnelle, la création de la r***e est devenue au fil du temps une aventure humaine.

Un projet préparé durant l'année 1995, le premier numéro de Madagascar Magazine est sorti le 12 décembre 1995, soit quelques jours après l'incendie criminel du Rova d'Antananarivo (le Palais de la Reine) qui a eu lieu le 6 novembre. Et c'est tout naturellement que j'ai choisi de mettre en couverture la photo de се témoin de notre histoire et de notre culture.

UNE R***E QUI VEUT SORTIR DES SENTIERS BATTUS

La décision de créer un magazine sur Madagascar est la conséquence d'un constat effectué durant mon parcours scolaire et universitaire à Paris, au cours duquel j'ai pu constater la méconnaissance des élèves et des étudiants que je fréquentais à l'époque. En effet, nombreux étaient ceux qui avaient du mal à situer géographiquement le pays. En Afrique, en Asie ou en Océanie !

Ensuite, la principale motivation émanait de mon histoire personnelle. Arrivé enfant en France pour suivre mon père qui y revenait pour faire une spécialisation en chirurgie puis une agrégation en chirurgie et en gynécologie, je voulais connaitre et faire connaître mon pays natal. Le meilleur moyen que j'ai trouvé par la suite était de créer un outil de communication qui servirait de lien entre tous ceux qui seraient susceptibles de s'intéresser à Madagascar. Et ma passion pour l'écriture a fait le reste, bien que n'étant pas un journaliste de formation.

En effet, comme l'a souligné Alain Lambert, ancien Ministre et Sénateur de l'Orne, qui a procédé à ma décoration au grade de CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MÉRITE FRANÇAIS, le 31 Janvier 2006 au SENAT à Paris, mon parcours en lui-même est très spécial. "La découverte de la personnalité d'Eric est passionnante car elle s'effectue comme un voyage dont les étapes sont nombreuses et glorieuses mais dont le cap initial, quoiqu'éloigné, reste constant et finit par être atteint dans le bonheur de concilier un goût inné de l'écriture et l'attachement à son pays de naissance, si beau, et que l'on ne cesse plus jamais d'aimer quand on l'a connu" avait-t-il déclaré.

Un "voyage" qu'il a si bien raconté durant son discours de présentation de mon parcours professionnel. De mes études secondaires effectuées à Paris au Lycée Honoré de Balzac jusqu'à mon doctorat de Biologie obtenu à la Faculté des Sciences de Paris VII, complétées par une formation de haut niveau d'Analyste informaticien, qui m'a permis d'occuper le poste d'ingénieur d'études en informatique durant 4 ans à l'Université d'Orsay Paris XI, avant de créer mon entreprise dénommée "Editions Mada" et ma r***e «Madagascar Magazine».

Mais même si mon cheminement et ma motivation peuvent surprendre, en créant ce magazine, je voulais tout simplement qu'on parle de mon pays autrement qu'à travers uniquement des crises politiques, de pauvreté ou des catastrophes naturelles. Bref, l'esprit de Madagascar Magazine est de vouloir prouver qu'il existe une alternative celle de parler de Madagascar Magazine autrement, lui donner une autre image. En tout cas, la ligne éditorial du magazine reste et restera la même qu'à l'origine : pas de polémiques, pas de scandales, pas de politiques politiciennes ; informer avec honnêteté sans déformer, sans partialité ni volonté d'infantiliser ses lecteurs.

UNE RECONNAISSANCE DE LA FRANCE

Bien que Madagascar Magazine soit une r***e spécialisée sur la Grande Ile et qui en fait sa promotion dans tous les domaines, il est aussi engagé en faveur de la Coopération Franco-Malgache et de la Francophonie. Ce qui m'a valu cette reconnaissance de la France qui s'est traduite par ma nomination au grade de Chevalier de l'Ordre National du Mérite, sur la proposition du ministre de la Coopération Xavier Darcos de l'époque, et dont le décret de nomination a été signé par le Président Jacques Chirac le 17 mai 2005.

Durant la cérémonie de décoration au Sénat à Paris, le sénateur Jean Faure, Président du Groupe d'Amitié France-Madagascar de l'époque, a tenu à me remercier pour ce que mon magazine apporte comme enrichissement à la culture française. "Vous avez abordé des thèmes avec un respect de l'identité malgache, une compréhension des souffrances de son peuple, une objectivité qui permet de mettre en valeur la grandeur de ce pays et aussi ses souffrances" avait-t-il affirmé, en ajoutant "vous aurez pu être un grand savant et probablement décoré des plus hautes distinctions de la Science ; vous avez choisi d'être journaliste et pour avoir si bien réussi dans cette mission, vous allez être décoré par la République Française pour votre talent, votre objectivité et toute la richesse que vous avez su transmettre.

De son côté, l'ancien ministre Alain Lambert avait déclaré avant de me décorer : «Nombreux sont ceux qui partagent ce jour, avec lui, la fierté d'être au tableau d'honneur de la France. Qui consacrent leur vie, leur talent, leur art à servir leurs pays, ses pays, les deux qu'il aime et qu'il veut servir, les deux dont il tisse chaque jour les liens, les deux dont il souhaite une communauté de cœur et de projets: la France et Madagascar. Eric, tous vos amis ici se réjouissent profondément de votre inlassable engagement dans cette œuvre, aussi, est-ce avec joie que je vous invite à rejoindre ce bel et prestigieux Ordre du Mérite National".

UNE BELLE AVENTURE HUMAINE AVANT TOUT

Certes, il était inattendu et surtout valorisant pour moi d'avoir été ainsi décoré car cela représente une grande reconnaissance du travail accompli. Bref, en tout cas pour moi, c'est un grand honneur et une récompense qui n'a pas de prix.

De son côté, Hanitra Randrianasolo, une consœur du journal Madagascar Tribune de l'époque, avait déclaré que ce qui m'a valu cette reconnaissance de la France: "c'est un tout, un ensemble de culture et de compétences; c'est l'Homme qui a été reconnu par la France pour tout ce qu'il a fait, et surtout pour son "bébé" Madmag ou la r***e Madagascar Magazine" dont il assume entièrement ses qualités et ses défauts. C'est peut-être vrai, mais il faut souligner que durant ses 30 années, rien n'avait été facile, que cela a toujours été un combat quotidien.

Lors de ma décoration, le sénateur Jean Faure et l'ancien ministre Alain Lambert n'ont pas manqué de souligner à mon égard: "une aptitude spontanée au contact humain" pour l'un et "un sourire enjôleur et des idées à transporter les montagnes et mieux encore, Madagascar à Paris" pour l'autre. "Il est riche d'une capacité de confiance et d'estime qui justifie le crédit personnel qu'on lui fait ; un constat dû à "l'homme" comme à "ses talents" a rajouté Alain Lambert. Je prends cela comme des compliments sincères qui m'ont assurément permis de les mettre à profit dans cette formidable et incroyable histoire que j'ai vécue depuis 30 ans.

Aussi, ma plus belle des récompenses, c'est que cette aventure est devenue au fil du temps une aventure humaine qui m'a permis de rencontrer sur mon chemin beaucoup de gens formidables avec qui j'ai noué d'excellentes relations, jusqu'à devenir amicalement indéfectibles. Qu'ils soient des amis, des collaborateurs, des annonceurs ou des partenaires, je voudrais aujourd'hui vous remercier tous de votre soutien et votre fidélité dans cette belle aventure. Ma rencontre avec toutes ces personnes m'a enrichi, encouragé et permis d'avancer ; et bien évidemment, je n'oublie pas mes fidèles lecteurs sans qui ce magazine n'aurait pas sa raison d'être. Un grand merci.

Eric Andriamanantsara

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Paris

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