Journal L'Evènement-Mali, Bamako (2025)

01/08/2025

L’ANCIEN PREMIER MINISTRE MOUSSA MARA PLACÉ SOUS MANDAT DE DÉPÔT CE 1er AOÛT 2025

Répondant à une nouvelle convocation de la Brigade d’Investigations judiciaires spécialisées du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité ce 1er Août 2025, l’ancien Premier ministre Moussa Mara a finalement été placé sous mandat de dépôt en raison de son tweet du 4 juillet 2025 au sujet duquel il avait déjà été entendu par la Brigade d’investigations judiciaires de Bamako et par le Procureur du Tribunal de Grande instance de la Commune IV du District de Bamako.

Saisi des mêmes faits et
du même dossier, sans le moindre élément nouveau, le Procureur du Pôle National de Lutte contre la Cybercriminalité, a décidé de placer Moussa Mara sous mandat de dépôt et a fixé la date son procès au 29 septembre prochain soit dans deux mois.

Ont été retenus les délits de :
- atteinte au crédit de l’Etat ;
- opposition à l’autorité légitime ;
- incitation au trouble à l’ordre public ;
- publication et diffusion de nouvelles fausses mensongèrement attribuées à des tiers fait de mauvaise foi susceptible de troubler la paix publique.

La Défense qui conteste cette décision et les chefs d’inculpation retenus reste déterminée, en cette circonstance comme en toute autre, à faire triompher le Droit.

Me Mountaga TALL
Avocat au Barreau du Mali

01/08/2025

La société Toguna Mining Corporation, une filiale du Groupe Toguna, bien présente au Salon malien de l'architecture et de la construction qui se déroule du 31 juillet au 3 août 2025 au CICB.

31/07/2025

Les retraités de l’Administration Territoriale reçus à la CMSS : Une audience porteuse d’espoir.

Dans un esprit d’écoute et de collaboration, le Directeur Général de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS), M. Ichaka KONÉ, a accordé une audience à une délégation de l’Association des Retraités du Ministère chargé de l’Administration du Territoire (AREMAT). Composée de cinq membres, la délégation a exprimé sa gratitude pour l'attention portée à leurs préoccupations, marquant un pas important vers un dialogue renforcé avec les structures de gestion des retraités.
Cette rencontre fait suite à une précédente audience accordée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, également en charge de l’Administration Territoriale. Elle visait à réaffirmer la volonté de l’AREMAT de collaborer activement avec la CMSS autour de questions essentielles telles que les pensions, la couverture médicale et l’accompagnement social des retraités.
Créée, il y a treize ans et présidée par M. Moussa Katilé, l’AREMAT est structurée autour d’un bureau de 21 membres élus pour un mandat de trois ans. Implantée dans les capitales régionales et chefs-lieux de cercle, l’association œuvre à créer un réseau de solidarité et d’entraide entre ses membres, tout en facilitant le dialogue avec ses partenaires institutionnels. Occasion pour lui de saluer le paiement à temps des pensions et toute l'attention accordée aux personnes de 3e âge.
Le Directeur Général de la CMSS pour sa part, a salué cette démarche proactive des retraités, soulignant l’importance d’une collaboration continue pour mieux répondre à leurs besoins. Il a ainsi réaffirmé l'engagement de la CMSS dans la mise en œuvre de leur plan d'action. Il a rappelé que les retraités sont là raison d'être de la CMSS. À cet effet, ils méritent toute l'attention.
Le Directeur Général a également sollicité les bénédictions des anciens face aux nombreux défis auxquels le pays est confrontée. Ainsi, une séance de bénédictions a permis de clôturer cette audience, empreinte de respect et d’espoir partagé.

Fatoumata Mah Thiam KONE, CCOM-RP/CMSS.

30/07/2025

COMMUNIQUE N°0014-2025/CNDH-P relatif au départ du Président, le Professeur Alkadri DIARRA de la CNDH

La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) informe l’opinion nationale et internationale de la prise du
Décret n °2025-0468/PT-RM du 23 juillet 2025 portant abrogation partielle du Décret n°2024-0756/PT-RM du 24 décembre 2024 portant nomination des membres de la Commission Nationale des Droits de l'Homme en ce qui concerne le Professeur Alkadri DIARRA, qui avait été désigné par l’Ordre des Médecins dont il est le Président et qui occupait le poste de Président de la CNDH.

Le motif visé par le décret sus-cité a trait au non respect de l’article 16 de la Loi n°2016-034 du 7 juillet 2016 portant création de la CNDH qui dispose : « Les fonctions de commissaire sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat politique, de tout emploi public ou privé, civil ou militaire, de toute activité professionnelle, sauf la recherche et l’enseignement ».

Les différents rappels au respect de cette disposition légale relative aux incompatibilités par le Ministre de la Santé et du Développement social, et le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme et Garde des Sceaux n’ont pas été observés par l’intéressé.

En conséquence, la CNDH tient à rassurer l’opinion nationale et internationale que cette abrogation n’affecte en rien l’indépendance, l’impartialité, l’organisation et le fonctionnement de la Commission.

Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée, car nul n’est à l’abri de la violation de ses droits.

Bamako, le 30 juillet 2025

La Présidente par intérim

Maitre Aissata Founé TEMBELY

30/07/2025

Explosifs, cocaïne, mercure…

Des saisies douanières qui alertent sur une menace silencieuse !

Au fil des semaines, un constat alarmant s’impose : les saisies de produits dangereux par les services douaniers ne cessent de s’accumuler. De l’explosif pur, des détonateurs, du mercure, parfois même de la cocaïne (140 kgs de cocaïne pure dont une partie en partance vers le Nord), le tout intercepté avant qu’il ne soit trop t**d. À travers tout le pays, mais surtout aux points névralgiques comme Hérémakono et Diboli ou au cœur même de Bamako, la douane malienne mène une guerre de l’ombre contre une menace silencieuse mais bien réelle.

La dernière illustration de ce combat quotidien s’est jouée ce lundi. Deux interventions simultanées. L’une, au centre-ville de Bamako, a permis à la Section Recherches et Intervention (SRI) de mettre la main sur 202 colis d’explosifs soigneusement dissimulés. L’autre, à Hérémakono, à la frontière, a permis d’intercepter 09 colis de 33 bâtonnets soit 297 bâtonnets d'un poids total de 45 kgs à base de nitrate d'ammonium et deux bonbonnes de mercure de 72 kgs, un composant chimique classé hautement toxique. Deux matières souvent utilisées dans la fabrication d’engins explosifs improvisés (EEI) qui fauchent nos soldats sur le front et endeuillent nos résiliantes populations.

Ces saisies ne sont pas isolées. Elles s’inscrivent dans une série de coups de filet récents, révélateurs d’un phénomène inquiétant. Rien que ces dernières semaines, la Direction du Renseignement et de la Lutte contre la Fraude (DRLF) a opéré plusieurs saisies spectaculaires d’explosifs et de mercure destinés à des usages manifestement criminels. La dernière en date porte sur 15 915 unités d’explosifs prêtes à emploi.

Toujours à Bamako, la Brigade Mobile d’Intervention (BMI) a, de son côté, neutralisé des colis suspects contenant des composantes explosives : 165 bâtons d’explosifs, 825 détonateurs, 49 rouleaux de cordon et 9 bonbonnes de mercure. Et sur les lignes frontalières de Diboli et de Heremakono, les agents ont déjoué à temps des tentatives d’infiltration de substances explosives et chimiques d’une extrême dangerosité.

Ces opérations témoignent de la réalité du trafic de matières dangereuses, souvent destinées à la confection d’engins destructeurs ou à l’alimentation de réseaux criminels transfrontaliers. Les gabelous multiplient les actions dans une discrétion quasi monastique. Leur méthode : un usage pointu du renseignement, une présence accrue sur les axes sensibles et une coordination renforcée entre les structures de répression. Derrière chaque paquet intercepté se cache une possible tragédie évitée. Un engin qui n’explosera pas. Une cargaison qui ne viendra pas alimenter les réseaux criminels. Une main invisible qui a été stoppée avant qu’elle ne frappe.

Il est donc urgent que l’opinion prenne la mesure du danger latent que représentent ces trafics. Une analyse émotionnelle expéditive pourra tenter d’expliquer qu’en raison de la multiplication des sociétés minières, que ces produits connaissent un regain d’intérêt (explosifs et mercure). Mais c’est oublier que toutes les importations de ces sociétés sont encadrées par leurs conventions et autres textes. Aussi, il en résulte que ce regain d’intérêt et les modes opératoires ne peuvent qu’être criminels et des menaces contre la sécurité de notre pays.

C’est dire que ce énième coup de filet n’est pas qu’un fait divers. C’est un signal d’alerte, un appel à la responsabilité collective. Car tant qu’il existera des mains prêtes à faire circuler ces matières de mort, il faudra des regards, des barrières, des convictions pour les arrêter. Au milieu de toutes ces saisies, une certitude jaillit : il est impératif que les viseurs soient désormais braqués sur ce nouveau fléau que les services douaniers ont détecté avec acuité.

CCOM-DGD

30/07/2025

INPS : VISITE DE COURTOISIE DU PRÉSIDENT DES MALIENS DU CONGO BRAZZAVILLE À LA DIRECTION DES RELATIONS EXTÉRIEURES

Monsieur Boubacar DANTÉ, Vice-président du Haut Conseil des Maliens du Congo, a effectué, le 29 juillet 2025, une visite de courtoisie à la Direction des Relations Extérieures (DRE), dirigée par Mme Sidibé Rokiatou TOURÉ, afin de s’enquérir de l’évolution des relations entre la communauté malienne et la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Cette rencontre constructive a permis de faire le point sur les avancées notables depuis la signature de l’accord bilatéral en février dernier, qui vise à renforcer la protection sociale des travailleurs maliens à l’étranger.

Au cours de sa visite, le président a également annoncé le lancement imminent des campagnes de sensibilisation destinées à informer et à mobiliser la communauté malienne autour des nombreux avantages offerts par cet accord. Pour cela, des équipes mixtes composées de représentants maliens et d’agents de la CNSS seront déployées dans l’ensemble des villes du Congo Brazzaville afin de vulgariser le contenu du texte et d’encourager une large adhésion.

Cette dynamique témoigne de la volonté conjointe des autorités maliennes et congolaises de promouvoir une meilleure intégration et une protection accrue des Maliens résidant au Congo, dans un esprit de coopération et de solidarité.

Service des Relations Publiques, INPS.

29/07/2025

Saisie spectaculaire d’explosifs à Hérémakono : Les douanes maliennes toujours en première ligne face à la menace sécuritaire

Dans un contexte sécuritaire tendu, la Douane confirme, une fois de plus, sa détermination sans faille à jouer sa partition dans la protection du territoire national. Le lundi 28 juillet 2025, à exactement 12h50, le Bureau secondaire de Hérémakono était en alerte maximale.

Il venait de réaliser une saisie d’une extrême gravité portant sur 90 kg d’explosifs à base de nitrate d’ammonium, une substance hautement sensible et fréquemment utilisée dans la fabrication d’engins explosifs improvisés (EEI).

Cette opération d’envergure a été rendue possible grâce à l’exploitation stratégique du renseignement, qui avait permis d’identifier un car de transport de voyageurs, en provenance d’un pays voisin, suspecté de transporter des matières dangereuses.

Un suivi discret et une filature bien menée ont permis d’intercepter l’un des suspects, un apprenti chauffeur né en 2004, au moment où il s’éloignait du car lors du contrôle à la police des frontières. Assis sous un arbre à proximité du poste de péage, il a été interpellé avec un sac contenant deux colis d’explosifs en pâte.

La fouille approfondie du véhicule, effectuée dans la cour des Douanes, a permis de découvrir 594 bâtonnets d’explosifs dissimulés dans des compartiments sophistiqués, notamment dans un réfrigérateur et d’autres caches aménagées à bord du car. Le conducteur principal du véhicule, né en 1987 à Bamako, a également été appréhendé.

Cette opération démontre non seulement le professionnalisme et la vigilance constante des services douaniers aux frontières, mais également leur capacité à intervenir efficacement pour contrer les réseaux criminels qui tentent de déstabiliser notre pays. Précisément dans cette bande frontalière connue pour être un bastion du terrorisme où des attaques à base d’explosifs contre nos forces armées et de sécurité y compris les corps paramilitaires font des victimes civiles et militaires.

Autre front, même détermination : opération de la BMI de Kayes sur le fleuve

Pendant que l’opération de Hérémakono battait son plein à l’extrême sud du pays, c’est sur le versant ouest, sur le fleuve, à la frontière mauritanienne, que la Brigade mobile d’intervention (BMI) de Kayes a également frappé fort.

Alertée par des mouvements suspects, l’équipe a effectué une descente musclée sur les berges. Pris de panique devant la rapidité d’intervention des agents, le piroguier a abandonné son embarcation et pris la fuite, laissant derrière lui 60 sacs de sucre, soit près de 3 tonnes de marchandise frauduleuse.

Encore une fois, cette double action menée à quelques heures d’intervalle et à des centaines de kilomètres de distance illustre la réactivité et la couverture stratégique du territoire par les services douaniers, au service de la souveraineté économique et sécuritaire du Mali.

Le Directeur Général des Douanes salue l’engagement exemplaire et la coordination efficace de ses agents, et réaffirme sa détermination à faire échec à toutes les formes de trafic illicite, notamment ceux qui alimentent le terrorisme, la fraude et l’économie parallèle.

CCOM-DGD

25/07/2025

L'INPS communique

23/07/2025

« CRIMES COLONIAUX : L’HEURE DES COMPENSATIONS A SONNE »
Tel était le thème de la 3ème édition du Forum à la Une organisé par l’agence Youri Communication en partenariat avec Africable Télévision. ‎L’enregistrement de ladite émission a eu lieu le samedi 19 juillet 2025 dans un hôtel de la place. La cérémonie était présidée par M. Alkadri Diarra, Président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme, CNDH, en présence d’un public venu nombreux pour la circonstance.
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‎A l’entame de l’émission, M. Robert Dissa de l’Agence Youri Communication fera savoir que l’Union Africaine, UA a décrété 2025 comme l'année des réparations et que le thème officiel de l'année 2025 de l'UA est "Justice pour les Africains et les personnes d'ascendance africaine par le biais des réparations". Cette décision a été prise lors de la 37ème Session Ordinaire de l'Assemblée de l'Union, qui s'est tenue les 17 et 18 février 2024 à Addis-Abeba en Éthiopie. Elle fait suite à la proposition issue de la Conférence d'Accra sur les Réparations en 2023.
Il expliquera que l'objectif de cette initiative est de faire progresser le discours et les actions en faveur de la justice réparatrice pour les injustices historiques découlant de l'esclavage transatlantique, du colonialisme et de l'apartheid, ainsi que du racisme systémique persistant.
Pour lui, cela inclut non seulement des compensations financières, mais aussi des restitutions symboliques, des réformes institutionnelles, la restauration culturelle, l'éducation publique et des politiques économiques inclusives.
En effet, ajoute-t-il, pendant des siècles, l'ombre du colonialisme a plané sur de vastes régions du monde et d'Afrique, laissant derrière elle des cicatrices indélébiles. Des vies ont été brisées, des cultures pillées, des ressources spoliées, et des destins entiers ont été irrémédiablement altérés.
« Aujourd'hui, nous ne sommes plus à l'heure des silences complices ni des amnésies opportunistes. L'histoire nous interpelle et nous rappelle que la justice, même t**dive, est une exigence morale et un pilier de la réconciliation » indique-t-il avant de faire savoir que cette table ronde est un appel à la réflexion, un espace de dialogue constructif, et surtout, une plateforme pour aborder de front la question cruciale des réparations et des compensations. « Il ne s'agit pas ici de réécrire le passé, mais bien de regarder son héritage en face pour construire un avenir plus juste et équitable » dit-il.
Durant l’émission, des voix éclairées, des experts et des témoins ont aidé les hommes de médias, le public et les téléspectateurs à comprendre les multiples dimensions de cette problématique complexe. Cinq experts se sont exprimés. Ainsi, après le discours d’ouverture du Président de la CNDH, le journaliste et écrivain M. Daouda Naman TÉKÉTÉ a parlé du 1ier axe du thème à savoir « du passé colonial au futur panafricain : Les enjeux et les modalités des compensations justes et durables ». Le public a pu écouter l'historien et l'économiste sénégalais, Dr Diawdine Amadou Bakhaw DIAW, Président de l'association des Wolofs, depuis Dakar.
Le magistrat, M. Assane Maguate SEYE a présenté une communication sur le thème « vers une Justice réellement réparatrice pour l'Afrique : limites de la CPI et perspectives d'une Cour Africaine ».
Le président de la Cour africaine des Droits de l’Homme, Honorable Modibo SACKO, depuis Arusha en Tanzanie a parlé des perspectives d'une Cour Africaine et a entretenu le public sur son mandat et sur ce que nous pouvons attendre de cette Cour.
A sa suite l'honorable Youssouf Z COULIBALY, Dr d’Etat en droit public et membre du CNT s’est exprimé sur la thématique « impératif des réparations et des compensations et pistes d'action concrètes pour le Mali et l'Afrique ».

L'honorable Fousseynou Ouattara, expert en Finance et membre du CNT s’est exprimé sur l’axe « la quantification et évaluation des dommages coloniaux aux mécanismes de réparations financières et de restitution ».
Enfin, l'honorable Ousmane Mohamed a parlé « des réparations coloniales : un impératif de justice pour le développement durable au Mali ».
En somme, des axes comme compensations justes et durables ; les Échecs de la CPI et perspectives d'une cour Africaine ; des réparations pour un développement durable ; l'évaluation des dommages et compensations financières ; l'impératif des compensations et pistes d'action ont été largement explique par les différents intervenants pour la compréhension du public.
Dieudonné Tembely/L’Evènement
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23/07/2025

JEUX D’ECHECS : Tournoi commémoratif et signature d’un Mémorandum de coopération entre les Fédérations maliennes et russes
Dans le cadre de la Célébration de la Journée du 19 juillet, Journée Internationale des jeux d’échecs, la Fédération malienne des jeux d’échecs a organisé un tournoi commémoratif entre les joueuses et joueurs de toutes les communes du District de Bamako, les 19 et 20 juillet 2025 au Palais des Sports Salamata Maïga. Le lancement de ce tournoi commémoratif de jeux d’échecs a été couplé à la signature d’un Mémorandum de coopération entre les Fédérations maliennes et russes de jeux d’échecs. L’évènement a été organisé en collaboration avec les partenaires comme Initiative Africaine et Perspective Sahélienne.
« En ce jour symbolique du 19 juillet, à l’occasion de la Journée internationale des Échecs, je voudrais tout d’abord exprimer au nom de la Fédération Malienne des Échecs, ma profonde reconnaissance pour la signature de ce Mémorandum de coopération qui nous unit désormais officiellement à la Fédération d’échecs de Moscou » a introduit M. Youssouf Maïga, président de la Fédération Malienne de jeux d’échecs. Pour lui, c’est un moment fort, à la fois pour la discipline, pour les deux pays, et pour l’idéal : celui d’un monde plus ouvert, mieux éduqué, plus pacifique, grâce à la diplomatie sportive et intellectuelle que représente le noble jeu d’échecs. Aussi, dit-il, « au-delà du moment protocolaire, nous posons les fondations concrètes d’un avenir partagé. Car ce mémorandum ne restera pas comme une lettre morte : il est adossé à un plan d’actions ambitieux, qui inclut des compétitions, des formations, des échanges techniques, mais aussi et des investissements dans l’éducation ».
Le Président de la Fédération Malienne de jeux d’échecs n’a pas manqué de souligner une initiative stratégique majeure, à savoir le lancement du projet d’introduction du jeu d’échecs dans les écoles maliennes, y compris dans des institutions aussi emblématiques et prestigieuses que le Prytanée militaire de Kati. Pour lui, ce programme quinquennal, dont la phase pilote est prévue dès cette année 2025, vise à initier les jeunes élèves maliens à la pratique des échecs, afin de développer leurs compétences intellectuelles, leur esprit critique, leur mémoire, leur concentration et leur sens stratégique.
« Nous sommes convaincus que l’échiquier peut devenir une salle de classe alternative, où nos enfants apprendront non seulement à anticiper des coups, mais aussi à mieux construire leur avenir. L’objectif est clair : démocratiser l’accès à ce jeu, en faire un outil d’inclusion sociale et scolaire, et faire émerger une génération de talents africains capables de rivaliser au niveau international. Dans ce cadre, la coopération avec la Russie revêt une importance toute particulière. Votre soutien, notamment par la mise à disposition de matériel pédagogique, échiquiers muraux, pendules, jeux, supports illustrés et la mobilisation de formateurs russes expérimentés, donnera à ce projet une impulsion décisive » a-t-il laissé entendre.
Quant à M. Mamadou de Perspective Sahélienne, il indiquera que le tournoi aura permis de réveiller le côté créatif des enfants pendant ces moments de grandes vacances et que l’activité entrera dans les agendas ponctuels de la structure. Il a enfin invité les maliens à s’intéresser aux jeux d’échecs vu ses multiples avantages.
Pour sa part, le président de la Fédération Internationale des Echecs, FIDE, le russe Serguei Karjakin, il a avoué que les jeux d’Echecs, sont sans doute, le sport le plus intellectuel et plus éducatif.
M. Dianguinè Keita, de la Direction nationale des Sports, qui présidait la cérémonie d’ouverture fera remarquer que « aujourd'hui, vous rendez hommage à l'histoire, à la stratégie et à la culture universelle des échecs, jeu d'esprit qui unit des millions de passionnés à travers le monde depuis plus d'un siècle. La FIDE, fondée il y a tout juste 101 ans, a œuvré sans relâche pour faire rayonner votre discipline, promouvoir la pratique éthique et encourager l'émergence de nouveaux talents ».
Pour lui, le tournoi aura été l'occasion pour les participants de faire preuve de leur talent, mais aussi de partager des valeurs fondamentales comme le respect, la patience et la persévérance.
M. Keita n’a pas manqué de rassurer que le Département des Sports reste disponible pour appuyer toute action visant à la stabilité et au développement de la discipline.
A clôture, c’est un Youssouf Maïga heureux et satisfait qui a pris la parole. « C’est avec une profonde joie et un immense sentiment de satisfaction que je prends la parole aujourd’hui à l’occasion de la cérémonie de clôture de ce Tournoi commémoratif de la Journée Internationale des Échecs 2025, organisé avec la participation enthousiaste de joueuses et joueurs venus massivement de toutes les communes du District de Bamako ».

Un tournoi placé sous le signe de la jeunesse, de l’excellence et de l’amitié
Pour M. Maïga, pendant ces trois jours intenses, nous avons vu s’affronter, dans un esprit de respect et de fair-play, une cinquantaine de compétiteurs, hommes et femmes, qui ont démontré leur passion, leur talent, et leur détermination. Je tiens à saluer chacun d’entre vous et particulièrement nos lauréats et lauréates pour votre combativité, votre discipline et votre amour du jeu.

Une coopération prometteuse avec nos partenaires russes
Le président de la Fédération malienne de Jeux d’Echecs a exprimé toute sa gratitude envers les partenaires russes, Initiative Africaine et Perspective sahélienne, dont le soutien et la collaboration ont été essentiels à la réalisation de ce tournoi. Ce tournoi, fait savoir, n’est pas un événement isolé, il s’inscrit dans une dynamique de coopération élargie entre la Russie et le Mali dans le domaine du sport, de l’éducation et de la jeunesse. « Cette coopération vient d’ailleurs d’être renforcée par la signature d’un Mémorandum de coopération entre la FEMADE et la Fédération d’échecs de la région de Moscou, pour la période 2025–2026 » a-t-il ajouté.

Les échecs comme outil de développement
« Notre ambition est claire : faire du jeu d’échecs un outil de développement intellectuel, social et civique. Le Mali regorge de jeunes talents. Notre rôle, en tant que Fédération, est de leur ouvrir des perspectives, de les accompagner, de les former et de leur offrir des opportunités à l’échelle nationale et internationale. Ce tournoi aura contribué à cela. Et il ne s’agit que d’un début. D’autres initiatives suivront dans les mois à venir : formations d'entraîneurs, cours en ligne pour jeunes joueurs, compétitions internationales, et bien plus encore » a-t-il conclu.
Dieudonné Tembely/L’Evènement

21/07/2025

CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DE L’ATELIER DE RESTITUTION DU PROJET DE LA CHARTE NATIONALE POUR LA PAIX ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE

« UN RENDEZ-VOUS HISTORIQUE DE LA DIGNITÉ, DE L’HONNEUR ET DE LA SOUVERAINETÉ DE NOTRE PEUPLE »

Ce dimanche matin du 20 juillet 2025, s’est déroulée la cérémonie d’ouverture de l’atelier de restitution du Projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale, sous la présidence du Général de Division Abdoulaye Maïga.

Il s’agit, par cet événement de familiariser davantage les acteurs sociaux, politiques et institutionnels avec le contenu du projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale. C’est un lieu de conception de la stratégie de mobilisation pour l’appropriation et l’opérationnalisation de ses dispositions.

Pour le président de la Commission de rédaction du projet de Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale, Ousmane Issoufi Maïga, ces travaux, qui auront duré plus de six mois et mobilisé les Maliens de l’intérieur et de l’extérieur, ont été particulièrement nourris par des contributions de qualité. L’accent a été mis sur le caractère de document de référence qui concourt à la sécurité, la paix, la réconciliation, la cohésion sociale et le vivre-ensemble.

Le Premier ministre a lancé un appel fort : « Nous devons œuvrer, chacun et tous, sans relâche, pour écrire ensemble cette nouvelle page afin, » a-t-il poursuivi, « de rendre irréversible la nouvelle approche endogène du processus de paix, basée sur les valeurs sociales et culturelles maliennes, pour refonder l’État et recoudre le tissu social. »

Il a exhorté les participants à avoir comme repère l’attachement du peuple malien à son unité, à son histoire, à sa diversité et à ses valeurs socio-culturelles, ainsi qu’à faire des trois principes directeurs de l’action publique, spécifiés dans l’article 34 de la Constitution du Mali, leur boussole.

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19/07/2025

Douanes maliennes : Une fin de semaine sous haute vigilance et coups de filet spectaculaires

En quelques heures à peine, la Douane malienne vient de démontrer qu’elle est désormais un véritable pilier de sécurité nationale, économique et sociale. Grâce à une exploitation avancée du renseignement, au professionnalisme de ses unités spécialisées et à une présence active sur le terrain, les douaniers maliens ont enchaîné deux actions majeures en fin de semaine.

La plus spectaculaire de ces opérations est à mettre à l’actif de la Direction du Renseignement et de la Lutte contre la Fraude (DRLF). Dans une carrosserie en provenance du Ghana, faussement déclarée comme contenant des articles plastiques, les agents douaniers ont découvert un chargement à très haut risque : 15.915 unités d’explosifs, en provenance du Nigéria, 875.400 comprimés pharmaceutiques et quelques 29.700 ampoules injectables.

C’est grâce à l’exploitation ciblée du renseignement que cette saisie a pu être rendue possible, quelques heures seulement après une autre opération concernant des boissons alcoolisées frauduleusement déclarées pour contourner la taxation spéciale récemment instaurée par l’État.

En parallèle, à Kayes, la Section Recherche et Intervention a mis la main sur 170 cartons de poulets de chair congelés,50 cartons de pâtes alimentaires, issus d’un trafic transfrontalier frauduleux, savamment dissimulé. Là aussi, l’opération s’est appuyée sur des techniques de ciblage modernes, basées sur le croisement d’informations et une parfaite connaissance des itinéraires à risques.

En somme, ces deux faits traduisent une seule et même réalité : les Douanes malienne les sont en train de réussir leur mutation. Passée d’une administration de frontière à une institution de renseignement, d’anticipation et de neutralisation. Ainsi, elle agit désormais comme un véritable rempart contre les réseaux de fraude, les trafics illicites et les menaces transversales.

Des explosifs et les cargaisons de poulets et d’alcool frauduleux : rien n’échappe à la vigilance accrue des soldats de l’économie. « Les douanes ne subissent plus les événements. Elles les précèdent, les anticipent et les empêchent », tranche le Directeur Général des Douanes.

CCOM-DGD

Journal L'Evènement-Mali

01/08/2025

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31/07/2025

30/07/2025

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