
05/26/2025
Faisons savoir à nos nouveaux députés fédéraux que la taxe de luxe doit être abolie!
La NMMA Canada a récemment soumis à Boating Industry Canada un article d'opinion intitulé « Canada’s Boating Industry is Taking on Water—It’s Time to Repeal the Luxury Tax ». L'article décrit les effets dévastateurs de la taxe de luxe fédérale sur les bateaux et explique pourquoi, compte tenu des relations entre le Canada et les États-Unis, l'abrogation de cette taxe est plus urgente que jamais.
La taxe de luxe, qui s'applique à hauteur de 10 % aux bateaux d'une valeur supérieure à 250 000 dollars, est en vigueur depuis septembre 2022. Bien qu'elle ait été conçue pour cibler les ultra-riches, les véritables victimes ont été les travailleurs canadiens, les fabricants et les marchands de bateaux ainsi que les petites entreprises. L'article présente les faits essentiels :
Les ventes de bateaux de plus de 250 000 dollars ont chuté en moyenne de près de 70 %.
La taxe a entraîné une perte de revenus de plus de 240 millions de dollars pour l'ensemble du secteur maritime.
Le gouvernement n'a pas atteint ses propres objectifs en matière de recettes : la taxe n'a rapporté que 12 millions de dollars, soit 40 millions de moins que les 52 millions de dollars prévus par le directeur parlementaire du budget (DPB).
Les entreprises canadiennes perdent des clients au bénéfice des États-Unis, où les acheteurs enregistrent et entreprosent désormais leur bateau à l'abri de taxes.
L'article rappelle que les États-Unis ont aboli une taxe similaire dans les années 1990 après qu'elle ait écrasé leur industrie nationale de la construction de bateaux - une mise en garde que le Canada semble être en train d'oublier.
Il est nécessaire et urgent de révoquer la taxe de luxe pour protéger des dizaines de milliers d'emplois et restaurer la compétitivité de l'industrie nautique canadienne avant que les conséquences ne deviennent irréversibles.
Comment pouvez-vous contribuer?
Utilisez la plateforme https://boatingunited.ca/fr/ pour envoyer un message pré-formaté à vos députés.
Discutez avec les médias locaux et faites-leur part de votre réalité ainsi que des difficultés que la taxe de luxe engendre.