13/07/2025
Article : La Article : La démocratie du tribunal contre celle du smartphone ?
Deux arrêtés municipaux – l’un en France, l’autre en Algérie – ont tenté, en juillet 2025, de réglementer la tenue vestimentaire dans l’espace public. L’un a été suspendu par un tribunal administratif, l’autre annulé après une vive réaction numérique. Deux formes de contestation, deux avatars de la démocratie?
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Deux arrêtés, deux contextes
• France – Carry‑le‑Rouet
Le maire prend un arrêté le 2 juillet 2025, interdisant les tenues de bain couvrantes (dont le burkini) sur les plages, au nom de la sécurité et de l’hygiène  .
• Algérie – Chetaïbi
Le maire adopte un arrêté le 7 juillet 2025, prohibant le port du short dans les rues, administrations et lieux publics hors plages, pour préserver la « décence » .
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En France, recours juridique
• Le 11 juillet 2025, la Ligue des droits de l’Homme saisit le tribunal administratif de Marseille, qui suspend l’arrêté .
• Résultat : une décision judiciaire claire, basée sur la protection des libertés fondamentales.
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En Algérie, contestation numérique
• Dès le 7 juillet, l’arrêté provoque une réaction virale sur les réseaux sociaux — Facebook, Instagram, X — avec des critiques virulentes  .
• Le 9 juillet 2025, soit deux jours plus t**d, la mairie annonce l’abrogation de l’arrêté, le qualifiant de malentendu et le remplaçant par un appel au respect des traditions .
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Deux modèles de contestation
Leçon : droit pérenne ou réaction immédiate ?
En France, la procédure juridique fournit une protection durable et encadrée. En Algérie, la viralité numérique a permis un recul rapide de l’autorité municipale, sans passer par l’institution judiciaire — efficace, oui, mais instable et fragile.
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Quel modèle choisir ?
Le burkini a été réhabilité par un tribunal ; le short, par un hashtag. Mais seul le recours en justice assure une protection structurelle des libertés.
Alors que la démocratie numérique s’impose, il reste indispensable de renforcer l’accès à la justice dans toutes les sociétés. L’idéal est clair : combiner la capacité à réagir en ligne avec des mécanismes juridiques solides. du tribunal contre celle du smartphone ?
Deux arrêtés municipaux – l’un en France, l’autre en Algérie – ont tenté, en juillet 2025, de réglementer la tenue vestimentaire dans l’espace public. L’un a été suspendu par un tribunal administratif, l’autre annulé après une vive réaction numérique. Deux formes de contestation, deux avatars de la démocratie?
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Deux arrêtés, deux contextes
• France – Carry‑le‑Rouet
Le maire prend un arrêté le 2 juillet 2025, interdisant les tenues de bain couvrantes (dont le burkini) sur les plages, au nom de la sécurité et de l’hygiène  .
• Algérie – Chetaïbi
Le maire adopte un arrêté le 7 juillet 2025, prohibant le port du short dans les rues, administrations et lieux publics hors plages, pour préserver la « décence » .
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En France, recours juridique
• Le 11 juillet 2025, la Ligue des droits de l’Homme saisit le tribunal administratif de Marseille, qui suspend l’arrêté .
• Résultat : une décision judiciaire claire, basée sur la protection des libertés fondamentales.
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En Algérie, contestation numérique
• Dès le 7 juillet, l’arrêté provoque une réaction virale sur les réseaux sociaux — Facebook, Instagram, X — avec des critiques virulentes  .
• Le 9 juillet 2025, soit deux jours plus t**d, la mairie annonce l’abrogation de l’arrêté, le qualifiant de malentendu et le remplaçant par un appel au respect des traditions .
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Deux modèles de contestation
Leçon : droit pérenne ou réaction immédiate ?
En France, la procédure juridique fournit une protection durable et encadrée. En Algérie, la viralité numérique a permis un recul rapide de l’autorité municipale, sans passer par l’institution judiciaire — efficace, oui, mais instable et fragile.
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Quel modèle choisir ?
Le burkini a été réhabilité par un tribunal ; le short, par un hashtag. Mais seul le recours en justice assure une protection structurelle des libertés.
Alors que la démocratie numérique s’impose, il reste indispensable de renforcer l’accès à la justice dans toutes les sociétés. L’idéal est clair : combiner la capacité à réagir en ligne avec des mécanismes juridiques solides.