27/05/2025
Journée nationale de la Résistance
Sans la Résistance, les Alliés n’auraient pu retrouver si rapidement les bases V1 menaçant l’Angleterre.
Michel HOLLARD et André COMPS sont les plus connus sur la plan national mais chez nous, parmi d’autres, il y avait Pierre VAUJOIS né le 19 novembre 1917 à Bouttencourt.
« En septembre 1939, il est élève à l’école militaire de Vincennes. Le 7 janvier 1940, il est instructeur à Nemours et, le 12 mars 1940, il est affecté au 302ème Régiment d’Artillerie. Le 10 juin 1941, il rejoint la Résistance, sous le pseudonyme de « Claude ». Responsable Front National du canton de Gamaches, il procède à la formation et à l’équipement de 80 hommes répartis en plusieurs groupes armés.
A partir de 1942 jusqu’en 1943, il est responsable de la récupération d’armes, de l’aide aux groupes armés (hébergement, nourriture), du recueil des aviateurs abattus en vue de leur rapatriement en Angleterre et de la mise en place de réseaux de renseignement. Pour cette mission, il recherche et signale les champs de mines et les batteries côtières, les postes de DCA, les rampes de lancement V1 et les états-majors allemands.
Au cours de l’année 1943, il est nommé adjoint au délégué départemental aux opérations, avec le grade de sous-lieutenant et il assure les liaisons avec l’état-major départemental FFI et les commandants de compagnies. Promu lieutenant, du 15 décembre 1943 au 4 mars 1944, il prend le commandement de la 3ème compagnie FTPF du Vimeu. Ses 180 hommes fournissent sans relâche les informations nécessaires au bombardement des sites V1 par les Alliés au péril de leur vie ». Extrait de « Les sites V1 du sud-ouest amiénois » d’Alain Lefebvre.
Après une longue carrière d’officier de la Gendarmerie Nationale suivie d’un retour à la vie civile comme directeur commercial chez KODAK à Paris, il revint avec son épouse vivre à Blangy sur Bresle. Il décéda le 12 septembre 2004.