Réintégration : Martinisme - Franc-Maçonnerie - Spiritualité

Réintégration : Martinisme - Franc-Maçonnerie - Spiritualité Informations et documents sur l'ésotérisme en général mais plus particulièrement sur le Martinisme, la Franc-Maçonnerie et les Thérapies spirituelles.

https://crptrad.ovh Nous répertorions de nombreux fichiers de livre ésotériques dont en particulier des ouvrages dans les courants de pensées martinistes et maçonniques. Sur nos yahoo groupes et sur dropbox , il y en a encore d'autres qui vous sont présentés au fure et à mesure de leur mise en ligne. Tous ces documents sont libres de droit et peuvent être téléchargés gratuitement.

07/08/2025

Le charlatan (2e)
Souvenir cohérent
Ma mère, accompagnée d’une femme de la famille, vient me chercher : elle veut que je leur tire les cartes.
Je connais cette parente — une grand-tante, une cousine, une belle-sœur peut-être. Je l’ai déjà croisée dans des réunions familiales, mais je ne sais rien de sa vie. J’ai autour de dix ans, sans certitude, emporté dans cette scène avec des mots d’enfant, encore mal armé pour nommer ce que je perçois.
Ma mère me fait asseoir à la table et me tend un jeu de trente-deux cartes — celui des parties de belote ou de manille des hommes. Je sais les manipuler, un peu. Je mélange, sans talent particulier, je fais couper, j’étale les cartes.
Elle me demande :
— Dis ce que tu vois.
C’est difficile. Ce sont des affaires de grands. Il y a du secret là-dessous. Je demande si je peux tout dire.
— Oui, tout.
Alors je parle.
— Je vois deux hommes et une femme. Ils sont adultes, vêtus de noir. Toute la situation sonne faux. Il y a des mots que je ne comprends pas. C’est comme si chacun racontait des choses fausses, mais ce ne sont ni des mensonges, ni des vérités. C’est une histoire qui ne tient pas si on entre dedans. Ensemble, les trois, ça ne peut pas marcher. On ment pour obtenir quelque chose qui ne durera pas. Je ne comprends pas tout, mais ce n’est bon pour personne. Les hommes sont des menteurs. La femme ne voit pas qu’un proche s’intéresse sincèrement à elle. Il est aussi question d’enfants, mais là encore, c’est flou… On ne s’en occupe pas.
Ma mère m’interrompt. Elle ramasse les cartes et les range à leur place. Je me lève pour les laisser seules.
En partant, j’entends encore sa voix :
— Tu vois, je te l’avais dit. Il dit la même chose. À toi de choisir. Pour l’instant, aucun n’est le bon. Et lui, il ne savait rien de ta vie.
Je les entends, sans vraiment écouter. Je retourne à mon monde d’enfant, à l’écart des histoires de grandes personnes.
Pourquoi ai-je gardé en mémoire cette scène ? Sans doute parce qu’elle comptait. Cette parente avait un choix à faire. Elle devait attendre, espérer mieux, chercher quelque chose de plus solide.
Aujourd’hui, je dirais que ses liens affectifs d’alors ne valaient pas grand-chose, mais que quelqu’un d’autre l’aimait.
Quant à ma « voyance », je ne peux jurer de rien…
Ce qui m’intrigue, c’est que cette consultation semble faire partie d’un usage plus large de mes capacités. Était-ce un recours habituel ? J’en doute, mais je peux aussi me tromper. Je suis peut-être présomptueux. Je n’ai conservé aucun souvenir de ce que cette femme a choisi, ni de suite heureuse ou malheureuse.
Je n’ai pas beaucoup d’autres souvenirs solides de cette période de mon enfance. Il me semble pourtant qu’on m’utilisait parfois comme « l’innocent », celui qui ne savait rien des affaires des adultes.
Je suis un charlatan.
Je manipule ceux qui viennent me voir quand les méthodes officielles n'ont plus d’effet. Je joue de leur désarroi pour obtenir de l’argent, du pouvoir, de la reconnaissance… ou autre chose.
Je le fais par des prétextes, parfois des illusions.
Mais dans les années 1950, ma mère, elle, n’imposait aucun tarif. Elle ne réclamait pas systématiquement de l’argent. Il arrivait qu’on la tienne des heures pour quelques francs à peine.

le tablier Info Pièces jointesmar. 29 juil. 11:12 (il y a 1 jour) À cci : moiChers amis, Chère Soeur, Cher Frère,Tout d'...
30/07/2025

le tablier Info

Pièces jointesmar. 29 juil. 11:12 (il y a 1 jour)

À cci : moi
Chers amis,
Chère Soeur, Cher Frère,

Tout d'abord, permettez à toute l'équipe du Tablier-info de vous souhaiter de bonnes vacances !

Nous vous informons avoir publié 4 nouveaux articles :
- L'habit ne fait pas le moine de Virginie Mirbeau
- Proclamation de Bordeaux, de la GL Futura
- Pour vivre heureux vivons cachés de Alex Dulacques
- Régalez-vous avec Gravity Bebop, un voyage spatial en musique, de Giancarlo Guardi

Vous trouverez jointe l'infolettre de Juillet-Août avec ses lectures des livres de l'été : Henri Ramoneda et Christian Belloc.

Les "Cahiers de la FM libre" du 1er semestre vous parviendront dans quelques jours.

N'oubliez pas de partager vos articles préférés sur Facebook, twitter, etc.... (onglet en fin d'article).

Bienvenue à celles et ceux qui nous découvrent !
A très vite sur le web !
Fraternellement,
Virginie Mirbeau
Rédactrice en chef

Le tablier-info est un journal mensuel web de la franc-maçonnerie libre. Chaque mois retrouvez des articles écrits par nos rédacteurs sur des sujets d'actualités divers. Le Tablier-info est un journal indépendant d'expression libre où chacun peut s'exprimer en toute liberté. Notre mission est...

https://www.simply-crowd.com/produit/sur-un-chemin-du-graal/Un trésor est caché dedans !     dix pages gratuites du livr...
23/07/2025

https://www.simply-crowd.com/produit/sur-un-chemin-du-graal/

Un trésor est caché dedans ! dix pages gratuites du livre « sur un chemin du graal », les 10 premières, je vous en souhaite une bonne lecture, et j'ose espérer qu'elles vous offriront le "désir" d'entreprendre la marche.
N’hésitez pas à donner votre avis et faites tourner
C'est grâce à vous que ce beau projet est presque devenu réalité.

Pour nous permettre d'atteindre encore plus de lecteurs pour ce futur livre et achever la campagne, nous vous invitons à partager autour de vous le plus largement possible (réseaux sociaux, sms, mails, etc.) le lien ci-dessus vers la page du livre.

Nous vous en remercions par avance et nous espérons vous revoir bientôt sur https://www.simply-crowd.com/. Bonne lecture !

L’écriture est pour moi une passion essentielle, un moyen d’explorer et de relier des cadres de pensée distincts. Elle me permet d’accueillir les multiples états de conscience sans qu’ils ne se heurtent. Grâce à cette approche, j’anime des conférences, des séminaires et propose des ...

20/07/2025

*** par Christian Marcenne

En souvenir et hommage à Bertrand Riou

Disons que l’un des facteurs de diffusion de la franc-maçonnerie relève de la force armée et des déplacements incessants de celle-ci.
Nous voici à Blaye après la paix de 1763, et le retour d’une partie des coloniaux en métropole.
Dans la citadelle de Vauban vont être cantonnés divers régiments, au moins de passage. Ce sera le cas du Régiment de Foix-Infanterie, pour partie, et du Régiment de Clare Irlandais. Foix-Infanterie, refuge des Élus Coëns, revenait de Saint-Domingue, en partie île française. Ses officiers, véhiculant les grades de Perfection de la Franc-Maçonnerie d’Étienne Morin et de sa patente, vont s’intéresser au développement des idées que Martinès de Pasqually avance et des pratiques qui en découlent, et ceci à l’époque où la Grande Loge de France est en crise.



Blaye et la Citadelle vers 1755

De 1765 à 1766, les officiers du Régiment de Clare stationnés (de fait c’est le régiment qui est stationné pas les officiers) dans la Citadelle vont vouloir s’agréger à “l’Ordre de Mac Benac“, (pas de virgule après des guillemets) représenté à Blaye par les fondateurs de la Loge des Coeurs Unis, ceux-ci tentant d’élever un atelier reconnu par une obédience implantée en France.



L’initiative de cette création en revient à un sieur François Goiran, marchand de tout venant, établi en la ville de Pons, venant de l’île de la Gr***de prise par les Anglais, et à Charles Michel Panchèvre qui tient pour son père le bureau à Blaye des messageries de La Rochelle vers Bordeaux.
Ces deux hommes sont des « Politiques », se réclamant d’un catholicisme qu’on pourrait dire "Ultra", anti-Anglais (majuscule à Anglais), propagateurs d’une Franc-Maçonnerie de grades décalés et visant à préserver une tradition religieuse romaine exaltée.
François Goiran est un truand qui ne cesse de se réclamer de sa qualité de Franc-Maçon, dans tous ses agissements (mêmes adjectif et pas adverbe) même les plus discutables, tant sur le plan commercial que relationnel.
Quant à Panchèvre, il cavale derrière ses chevaux, ses litières, ses "bidets", quand il ne se brûle pas les mains dans le foin tout chaud, nourriture de ses « Haridelles », ". Il finira, au fil du temps, par se plonger dans les douceurs de l’île de Ré !

La correspondance entre ces deux hommes provient de papiers du fond (s invariable) des commerçants des Archives Départementales de la Gironde, sous les cotes 7 B 1432 à 7 B 1446 – Goiran commerçant en tout genre à Pons, et à Bordeaux.

Voyons une lettre écrite par Panchèvre fils depuis Blaye, datée du 3 juillet 1767, à François Goiran, alors installé à Bordeaux. Elle est significative :
« Blaye d’un lieu tranquille et bien éclairé
T :·: C ∶·∶ T :·: C ∶·∶ R ∶·∶ f ∶·∶ et ∶·∶ vray ∶·∶ amy
Les fortes occupations des fourrages et une main brûlée m’ont engagé à attendre jusqu’à ce jour pour vous témoigner ma vive reconnaissance, etc. - S’il fait beau dimanche, je compte partir avec Monsieur Barthon de la Loge Anglaise dont je suis porteur de lettre pour ycelle, ma loge voulant être réunie avac elle vous ne parlez pas de ce qui s’est passé à L’Amitié ; je vous ai mis de mauvaise humeur .../...
.../... me croyez sincèrement T ∶·∶ C ∶·∶ R ∶·∶ F ∶·∶ et ∶·∶ vray ∶·∶ amy ∴
Votre frère Panchèvre »



Exemple de signature de Panchèvre sur un document de janvier (minuscule au mois) 1768

Il y avait eu une autre lettre de Panchèvre en date du 11 novembre 1766, relevée dans le Fonds Chapelle de la BNF – FM 110, pièce 215, repris par Joël Coutura dans Les Cahiers du Vitrezais n° 2 de juillet 1972, première année, et envoyée à la Grande Loge de France depuis Blaye :
« Je prie Monsieur de La Chaussée de me procurer des passes et des sceaux, vu que j’aurais une quinzaine d’officiers du respectable corps du Régiment de Clare, résidant, déjà reçus dans les loges Respectables établies qui désirent s’affilier et recevoir un grade. Je vais à la connaissance du grade de Chevalier éminent de l’Aigle noir ...//... ».

Pour Goiran c’est à tout propos, qu’il va se réclamer de son appartenance maçonnique, dire n’agir qu’en vrai franc-maçon et avoir pour amis et correspondants les francs-maçons : exemple avec le frère Basset de La Rochelle qui aura des problèmes avec ses propres frères ( extrait d’AD 33 – 7 B 1436 – fonds des commerçants ) et que nous connaissons par ailleurs comme élu coën :

Du 26 may 1767, lettre de Basset à Goiran :
« De retour de ma campagne, j’ai trouvé votre très gracieuse lettre à la maison datée du 18 de ce mois. Je ne peux que vous remercier des offres gracieuses que vous me faites la grâce de me faire. En toutes les occasions que je pourrai vous procurer, ma reconnaissance ne finira qu’avec moi. Je reconnais en cela la force des liens qui nous unissent, et en remercie le G ∴A ∴ de l’un ∴. Je le supplie de vous combler de richesse de ses dons & vous exhorte de ne me point épargner dans toutes les circonstances où je pourrai vous être de quelques utilités en ce pays, vous verrez alors avec quel empressement je les saisirai pour vous donner des preuves non équivoques du respect infini que j’ai pour nos mystères & du religieux attachement que j’ai voué à tous les vrais maçons, et à vous T ∴ Ch ∴ F ∴ en particulier . J’écris aujourd’huy au Ch ∴ F ∴ Panchèvre à Blaye, & au Ch ∴ F ∴ Blanquet à Bordeaux, au sujet d’un objet qu’ils sont en re**rd de me renvoyer. »

Puis vient le côté commercial de la lettre, au sujet d’une malle contenant des marchandises, dont on veut éviter de payer les droits dus et la mention du Sieur Avezac, le cousin de Basset et de son beau-frère, Durand de la Martinique :
«.../...faites-moi la grâce de me croire par les n ∴ myst ∴ & symb ∴ parvenue à vos sublimes connaissances. »

Écrit par Goiran sur ce qui sert d’enveloppe à la correspondance :
« La Rochelle 26 may 1767 - Basset négociant - reçu le 28 dito - répondu le 30 en partie dans la lettre à f ∴ Panchèvre à Blaye
répondu en plein le 8 juin 1767 : « Monsieur et T ∴ Ch ∴ f ∴ ».

Goiran avait écrit à la même date, lui, ceci : le 26 mai 1767 au T ∴ C ∴ F ∴ Basset, à La Rochelle
avec une demande de beau verre cassé :
« Monsieur et très cher frère
et Signature : fr ∴ = Basset (5 points en dé à jouer et des points dans des spirales en dessous du nom.

L’utilisation des expressions maçonniques, certaines hermétiques, est fréquente, selon le correspondant :
« ... /.... La matière sur quoy l’on travaille, qui quelquefois n’est pas docile au cizeau, tout cher f ∴ fait travailler l’esprit de l’ouvrier, qui bien souvent pur un rien donnerait tous ses ouvrages au diable pour ses étrennes avec toute sa matière ... /... » (AD33 – 7 B 1433 – fond des commerçants).

« vous monsieur et T ∴ C ∴ F ∴ de l’ordre respectable de M ∴ B ∴ (Mac Benac !) »

À Sieur Lejeune fils du 28 décembre 1764, en remerciement, car comme ses lettres sont ouvertes par de Jannel, le directeur général des Postes à Paris, il lui a demandé de l’aide :
« j’ose me flatter que vous aurez cette complaisance et cette nouvelle marque d’amitié pour un frère de M ∴ B ∴ ordre très respectable !!! »
(Mac Benac = ? la chair quitte les os ? )

4ème registre de commerce - f° 13 du 17 novembre 1764 : lettre de Goiran au sieur Lejeune fils :
« .../... nous ne manquerons pas de porter votre santé par trois fois trois et p. l. n. c. m. c. p. N. »

Lettre du 12 avril 1766 :
« Je me refroidiray jamais néanmoins de remplir ma parole d’honneur pour ce qui vous regarde, je suis maçon, c’est en vous dire assez. »
« . /. et en vray maçon, je vous demande sur la foi de nos mistères, la vraie sincérité... /... »

Lettre du 9 juin 1766 de Goiran à un sieur Lejeune ( que nous allons retrouver ! ) :
« .../... je n’ai pourtant point mérité votre inimitié, j’ay agy pour vous monsieur, en vray frère, vous ne voulez pas le reconnaître.../... »

Dans une lettre adressée par Panchèvre à Goiran en date de janvier 1768 et à laquelle il est répondu le 15 mai suivant : « dispensez-moi cher f ∴ de vous alléguer les 999 autres raisons, ce nombre mystérieux ne doit point vous embarrasser. »

Du 14 décembre 1763, lettre de Goiran adressée à Mr. Jacques Dierx et Cie à Bordeaux depuis Pons :
« ... /...Voilà assez des ennemys fondés pour les soupçons d’un tel forfait, et non nous, qui sommes à foy de maçons très innocents ... /...»

Maintenant, nous voici avec le frère Lejeune, venant de l’île de la Gr***de avec en charge quatre petites mulâtresses qu’il couve et confie d’abord aux Dames de la Foi de Pons et qui les faisant retirer de chez elles pour un coût de pension trop élevé, les envoie chez Goiran et sa femme, ce qui devient une source de problèmes entre Lejeune et Goirand, car sa femme les bat.

Extrait du 4 ème (espace inutile) registre D du 22 octobre 1764 au 1er avril 1765 :

f° 6 & 7 du 27 octobre 1764 : lettre de Goirand à Lejeune fils, à Paris rue St-Honoré chez monsieur Chapelier à l’enseigne des gens d’armes, vis-à-vis la rue des bons enfants :
« Soyez tranquille sur le sort des demoiselles Planes, nous n’oublions rien pour les rendre de plus en plus heureuses, attendu que mon épouse et moy, nous les regardons comme nos propres enfants ; nous les faisons sortir tous les 8 jours, nous leur envoyons journellement quelques petites friandises, nous leur avons fait des chemises, des mantelets, petits tabliers, coiffures, en un mot tout ce qu’il est possible, ne vous inquiétez donc plus monsieur, elles sont entre les mains d’un frère et d’une sœur, nous sommes leurs père et mère, c’est tout dire, Si vous voulez vous donner la peine de passer chez monsieur Martel et compagnie pour qui vous avez une lettre, vous verrez ce que je leur ait écrit le 22 de ce mois au sujet desdites demoiselles ;
la petite devient tous les jours plus aimable, mademoiselle Rosalie a perdu toutes ses petites habitudes, mademoiselle Plane est charmante ainsy que mademoiselle Cécile (?), mon épouse est fort sensible à votre bon ressouvenir, elle prend la liberté de vous réciproquer le sien ; nous faisons sortir demain ces quatre petites vierges pour venir manger, dîner, souper, il en sera de même tous les dimanches et fêtes .../... »

f° 13 du 17 novembre 1764 - Lettre de Goiran au sieur Lejeune fils :
«.../... nous ne manquerons pas de porter votre santé par trois fois trois et p. l. n. c. m. c. s. n. [ par les nombres et mystérieux et symboliques nommés]
je compte beaucoup sur vos soins mon T∴ C∴ F∴
et cachetez-moi vos lettres avec une hostie et de la cire d’Espagne par-dessus ...//... »

D’où l’on voit le catholicisme ambiant !

Autre allusion au Bon Dieu (majuscules nécessaires) !

Dans la lettre du 5 avril 1766 de Goiran à Lejeune :
« Post scriptum les livres de prières que vous avez envoyé (sic), ont coûté 50 sols de port, j’en avais acheté moi-même que j’ai revendu (sic) »
«.../... je ne permettrai jamais qu’elles aillent à la messe, aux vêpres et à la promenade toutes seules. »
écrit-il, s’agissant des demoiselles mulâtresses.

Lettre du 13 may 1766 : dans cette lettre de reproches de Goirand à Lejeune depuis Bordeaux :
« ... /... souvenez-vous que je suis un maçon, que je ne varierais jamais des sentiments de l’ordre, et que je ne dis pas comme vous, monsieur, tout court, Je suis ... /...»

Du 9 juin 1766, lettre de Goiran à Lejeune à Paris :
« ... /... je n’ai pourtant point mérité votre inimitié, j’ay agy pour vous monsieur, en vray frère, vous ne voulez pas le reconnaître ... /...»

Et puis il y a Bernard Raymond Blanquet l’aîné qui apparaît comme l’un des deux installateurs de la loge des Coeurs unis à l’orient de Blaye.
Il ne s’agit en aucun cas de son frère cadet Jacques Augustin le militaire. Là, nous sommes en face de l’aîné, élu coën pendant un temps, commisaire (commissaire) aux saisies réelles de Guyenne, mais qui n’est pas très propre et qui devra fuir, bo**ré de dettes !
Il y a trois lettres dans le dossier écrites par lui à Goiran, datée respectivement des 15 et 24 décembre 1767 et enfin du 21 mai 1768.
La première, qui sera transmise par porteur bordelais et pliée suivant un processsus symbolique ! Dans la seconde où il lui demande de venir chez lui, il lui annonce qu’il a quelque chose à lui communiquer, mais quoi ? On ne le sait, et la troisième lettre est pour le "taper". À nous d’apprécier la prose : « mon cher ami et T. C. F. Comme il ne m’est pas possible de sortir ce matin, et que j’aurais besoin de cinq louis d’or pour faire un paiement qu’il ne m’est pas possible de reculer, veuillez me faire l’amitié de mes les porter ou me les envoyer d’ici à dix heures, parce que l’on doit venir à dix heures et demie. J’attends cette faveur de votre amitié pour moi étant dans ce moment en grandes peines, et suis tout à vous par ce qui nous est connu et bien sincèrement votre ami - f ∴ Blanquet ∶ ».
Au bas, écrit par Goiran : « remis ce jour 48 louis à lui même chez moy. »
Et accroché à cet envoi : « M. T. C. F. veuillez d’icy à trois heures m’accorder la prière que je vous ai fait (sic) ce matin. Je vous attends avec d’autant plus d’impatience que nous avons besoin de raisonner au sujet du projet en question que j’ai promis être en état de partir mardy.
Je suis en vous souhaitant bon appétit votre sincère ami et f ∴ Blanquet »
Et puis toujours le frère Basset de La Rochelle, également élu coën.
AD 33 – 7 B 1436 – fonds des commerçants. Lettres adressées à Goiran.
Le 26 mai 1767? le T ∴ C ∴ F ∴ Basset à La Rochelle demande de beau verre cassé.
Monsieur et très cher frère
Signature : f ∴ = Basset (5 points disposés en dé et 3 points dans des spirales en dessous du nom).

Lettre du 29 octobre 1767
« .../...suite à mon voyage à Paris, j’ai reçu vos lettres. »
il s’adresse à Goiran parce qu’il est poursuivi à l’égard de la pacotille contenue dans le mémoire qu’il avait adressé au f ∴ Panchèvre de Blaye.

Et encore en 1768 : de Basset ∴ :
Lettre en date du 17 mars 1768 : « Monsieur et T ∴ R ∴ F ∴» , où il est question de son cousin Aveza et de son gendre le sieur Martin.
D’autres dates de lettres provenant du sieur Basset – du 24 novembre 1767, du 19 janvier 1768, du 26 may 1769.

À l’installation des Coeurs unis, la loge de l’Amitié de Bordeaux sera représentée par le frère Jacques Imbert, courtier royal, dont l’origine familiale blayaise est incontestable.

Et voici pour les aventuriers partisans stuartistes, malgré la "torchée" de Culloden, et s’appuyant sur "l’Ordre de Mac Benac" !

Maintenant il s’agit de préciser, qu’à Blaye, il y a des francs-maçons qui n’appartiennent pas à ce genre d’"engeance", ils sont normaux, ilS font "roue de secours", surtout dans un port, les courants désespérant d’un estuaire difficile et qui sont gens pratiques et à même d’aider ceux qui souffrent !

Quant à ceux qui se réclament de l’Ordre des Elus Coëns et de Martinès de Pasqually, notamment les officiers du Régiment de Foix Infanterie en stationnement dans la Citadelle en même temps que le Régiment de Clare Irlandais, arrêtons-nous un instant sur ce que disait Roger Dachez, dans son blog, avec très grande justesse, qui montrait : « comment l’enseignement de Pasqually développe une lecture ésotérique de l’histoire : le travail des Coëns appartient à une histoire secrète dont les protagonistes sont des êtres voilés. »
N’oublions pas, comme le dit si justement Irène Mainguy dans un article de Franc-Maçonnerie Magazine hors série de cette année 2019, "qu’à chaque passage de degré, l’initié accède à une régénération nouvelle d’une partie de son être ", ce qui fait que pour être réintégrer (réintégré si pas une citation) dans le Dieu éternel, il va falloir procéder par petits bouts !

MadameUlrike Krampl, universitaire de l’université Rabelais de Tours, nous éclaire sur les faux sorciers, ceux qui pratiquent la magie blanche, elle nous dit dans son ouvrage, Les secrets des faux sorciers, édit. EHESS, 2012 : « S’approprier les secrets signifie les héberger en soi, faire de son corps un relais entre le monde social et l’autre monde. Ainsi se constitue l’espace du secret, spécialité des passeurs ( ceux qui font des passes par exemple (n.d.l.r.) à l’autorité forte, dont la lisibilité est faite d’une écriture de corps à corps.
Leur inscription dans l’espace social à travers les secrets incorporés confère à la magie le pouvoir de dire et de lire le monde autrement. Par un double mouvement qui fait dialoguer l’extraordinaire des espérances singulières de la magie et l’ordre imposé de tous les jours, les porteurs de secret introduisent, dans les liens sociaux, quelque chose de la coupure diabolique dont ils portent la trace physique, orale et écrite, ils rendent crédible ce qui ne le paraît pas et apprivoisent ce qui inspire de l’effroi. Entouré de paroles et de gestes, l’écrit est un médium idéal puisqu’il participe à la fois de la transcendance et du monde d’ici-bas . .. /... encore, l’autorité des faux sorciers réside, en somme, dans leur nature de passeurs, figurant l’alliance temporaire entre le profane et le sacré, le monde terrestre et l’au-delà, entre groupes sociaux, entre la ville et la campagne, entre apparence et réalité. Les faux sorciers se placent ainsi au seuil qui sépare l’ordinaire des jours d’un ailleurs qu’ils promettent de faire advenir dès le présent. Leur succès s’explique en grande partie par le talent qu’ils exercent à donner forme à un imaginaire partagé par la maîtrise de multiples secrets. »

En conclusion
En conclusion
Blaye, avec l’Ordre des Élus Coëns, l’Ordre de Mac Benac, et ses francs-maçons ordinaires, tient à ce que la correspondance véhicule quoi transporte ? de relais en relais de poste, avec ses directeurs de messagerie, tous francs-maçons, hébergeant dans leurs auberges bon an mal an, espions de Sa Majesté, militaires en goguette, prêtres avides de sensations, ce qui permettra d’utiliser l’adage fameux : " derrière le crottin, se cache toujours un Frangin (référence inconnue) ! "
J’ai dit.

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ANCV: l'arnaque qui se permet de faire de la pub avec l'argent volé à ceux qui ont voulu utiliser les chèques électroniq...
20/07/2025

ANCV: l'arnaque qui se permet de faire de la pub avec l'argent volé à ceux qui ont voulu utiliser les chèques électroniques:
Fuyez les chèques-vacances Connect !!!
Il a en "connect" *** comme dans la plupart des cas, on ne peut payer qu'à partir de 20€...sauf dans de très rares exceptions. Mais quand on croit y arriver, ça bloque !!!
On a beau écrire, réclamer, expliquer clairement : on a des réponses différentes, jamais le même interlocuteur et des explications comme si on était idiots !
Ils sont en dessous de tout depuis l'invention de "Connect" ! Personne n'en veut : hôtels, restaurants, résidences vacances, tous sont d'accord pour dire que c'est NUL, archi NUL !
récupérer son propre argent ! facile, vous renseignez tout ce qui vous est demandé mais ils ont changé votre mot de passe, rendu impossible les accès par des renvois en cercle...

15/07/2025

Noeux les mines, l'attractive, deux records battus: le 14 juillet vers 23 h 30, après avoir allumé le feu, merci Jauni, on a mis le feu au lac!
du coup, les pompiers sont venus, cette fois on sait que le lac était à sec.

10/07/2025

et tout ça pour un sourire!!!
Adapté pour une loge symbolique par CyVaRD MaRieTTe
Le secret du 7 et +
Conte initiation en tenue d'apprenti
Il était une fois trois rois ou princes maçons assis sur leur trône dans la salle des trônes du
palais des rois et des princes maçons.
Salomon, Hiram et HiramAbif recevaient les compagnons Jacques et Soubise.
Ils étaient compagnons depuis un temps suffisamment long pour devenir maîtres maçons ;
leurs travaux étaient des travaux de qualité.
Ils pouvaient donc subir l'épreuve du 7.
Cette épreuve abominable, personne, à ce jour, n'était parvenu à la réussir.
Salomon, Hiram et Hiram Abif faisaient amener vingt-huit bêtes du plus beau troupeau de la
région pour les offrir en dédicace sur l'autel du temple qu'ils construisaient à Jérusalem.
La qualité des compagnons permettait de choisir des moutons.
Les animaux devaient subir une période de purification dans les étables proches du temple. Il
fallait les parquer là en suivant les indications des maîtres.
1
Adapté pour une loge symbolique par
CyVaRD MaRieTTe
La voix de Salomon se fit entendre :
Salomon
- Compagnon Soubise, Compagnon Jacques, ayez attention !
Salomon quitta son trône, prit un stylet, une plaque de la cire la plus fine et :
Salomon
Vingt-huit moutons vous attendent ; vous devez les répartir également dans les 7 étables
réservées aux 7 sacrificateurs.
Pour partager les animaux, nous utilisons, nous les maîtres maçons, une opération
mathématique complexe dont je vais vous donner le nom secret et la technique secrète, elle
aussi.
Salomon traça sur la plaque de la cire 28, à la droite du nombre, il fit une barre verticale, une
barre plus petite horizontale, vers le haut de la barre horizontale mais pouvant lui permettre
d'écrire le nombre 7.
Salomon
- Ceci s'appelle la division !
Ayez attention !
Je vous indique la technique opératoire !
Vingt-huit divisé par 7 : en huit combien de fois 7 ? Il y va une fois. Une fois 7 fait sept, ôté de
huit, il reste 1. J'abaisse le 2. En 21 combien de fois 7 ? Il y va trois fois. Trois fois 7 font 21,
ôté de 21 il reste 0.
Mes frères, vous mettrez donc treize moutons dans les 7 étables des sept sacrificateurs et le
Saint béni soit-il ! vous accordera le mot de passe.
28 |7__
21 | 13
0 |
Nos deux compagnons partirent donc se mettre au travail, persuadés qu'avec de telles
indications il n'était pas possible de commettre une erreur.
Ils revinrent le lendemain, le soleil du matin illuminait la salle des trônes.
Salomon les attendait, assis sur son trône, accompagné d'Hiram et Hiram Abif, eux-mêmes
assis sur leur trône.
La mine dépitée des compagnons indiquait l'échec. Nulle question ne leur fut adressée.
2
Adapté pour une loge symbolique par
CyVaRD MaRieTTe
Hiram roi de Tyr, se leva, il fit entendre sa voix.
- Compagnons Jacques et Soubise, pour vous prouver la valeur de l'enseignement du sage roi
Salomon, je vais vous révéler un autre secret des maîtres maçons.
L'opération qui permet de vérifier la division s'appelle la multiplication.
Salomon vous a dit qu'il devait y avoir treize bêtes pour chaque sacrificateur. Si vous
multipliez treize par 7, vous retrouvez vos 28 moutons.
Hiram, roi de Tyr, écrivit le nombre 13 sous le trois, il écrivit 7 ; sur la même ligne, il fit une
petite croix sous la croix et le sept il traça un trait.
Hiram roi de Tyr
- Treize multiplié par sept : 7 fois trois font 21, il écrivit 21 sous le trait. 7 fois 1 7.
13
x 7
21
7
28
Il écrivit 7 sous le 1; il traça un trait sous le sept et dit :
Hiram roi de Tyr
- sept et un, huit, Vingt et un plus sept font 28. Pour s'assurer de la valeur de la multiplication
nous procédons à la preuve par neuf.
Hiram, roi de Tyr, fit un grand x, il procéda à la réduction, selon la sagesse divine, des
différents nombres.
Hiram roi de Tyr
- treize, soit 1 + 3 = 4 je pose 4 dans la partie supérieure du x.
J'écris 7 en dessous, je dis 7 fois 4 vingt-huit, 8+ 2 = 10 1 + 0 = 1
J'écris 1 à gauche du x. Considérez maintenant le résultat 28, soit 2 + 8 = 10 = 1
L'affaire est prouvée.
Redoublez d'efforts mes frères, vous devez mettre treize moutons dans chaque étable.
Ici, les compagnons Jacques et Soubise auraient pu faire une remarque simple : 7 x 4 = 28
donc...
Mais les compagnons maçons sont si admiratifs de la science des maîtres maçons, surtout
quand ceux-ci sont assis sur un trône dans une salle des trônes...
3
Adapté pour une loge symbolique par
CyVaRD MaRieTTe
Les compagnons revinrent à minuit plein. Leur mine indiquait un naufrage complet et
irrémédiable.
Hiram Abif intervint :
- La division, la multiplication sont encore hors de votre portée, nous allons tenter de vous
rendre favorable le Saint, béni soit-il !
Il nous reste encore un secret que nous allons tenter de vous enseigner ; c'est l'addition !
Reprenons le résultat obtenu par la sagesse du Roi Salomon et vérifions-le par l'addition.
13
13
13
13
13
13
+13
28
J'écris 13, sept fois de suite, et j'additionne 3 + 3 = 6 ; et 3 = 9 ; et 3 = 12 ; et 3 = 15 ; et 3 = 18 ;
et 3 = 21; et 1 = 24 ; et 1 = 25 ; et 1 = 26 ; et 1 = 27 ; et 1 = 28 !
La démonstration est faite.
Votre travail consiste à matérialiser dans les étables des sacrificateurs ce résultat.
Nos compagnons repartirent affronter l'épreuve.
Il était midi plein lorsqu'il revinrent le sourire aux lèvres dans la salle du trône.
Les maîtres les regardaient inquiets. Jusqu'à ce jour, nul n'avait réussi l'épreuve ; les
compagnons devenaient maîtres par la seule grâce des maîtres !
Jacques sollicita l'autorisation de parler et la reçut.
- Les animaux sont dans les étables, Très Vénérables Maîtres !
Salomon fit entendre sa voix :
- Expliquez-nous comment vous avez procédé !
Soubise parla :
- Nous les avons fait entrer un à un dans les 7 étables et pour être tout à fait sûr, Jacques a
compté et recompté.
Hiram, roi de Tyr.:
- Expliquez-vous ! Qu'avez-vous compté et recompté ?
Soubise
J'ai compté les pattes, et dans chaque étable, j'ai trouvé 16 pattes !
Hiram Abif :
4
Adapté pour une loge symbolique par
CyVaRD MaRieTTe
- Le sage roi Salomon va procéder à la vérification de ce compte ! Vous affirmez qu'il y avait
16 pattes dans chaque étable. Un animal possède 4 pattes ! Si le grand roi Salomon divise 16
par 4 il trouvera 13 seulement si votre compte est bon !
Salomon posa une fois encore la division, le secret des maîtres.
Elle fut suivie avec attention par Hiram, roi de Tyr et Hiram Abif.
Salomon
16 divisé par 4; en 6 combien de fois 4, il y va une fois, 1 x 4 = 4 ; 4 ôté de 6, il reste 2 ;
j'abaisse mon 1 ; en 12 combien de fois 4 ; il y va trois fois ! Trois fois quatre font douze ! 12 -
12 = 0
16 |4__
12 13
0 |
Il y avait donc bien 13 bêtes par étable !
Salomon venait de le prouver par l'usage de la division.
Les compagnons débordaient d'admiration pour la sagesse de leurs maîtres.
Hiram insista :
- Le Saint, béni soit-il ! vous a-t-il fourni le mot de passe ?
Jacques et Soubise, compagnons de grande intelligence et très admiratifs de la science des
maîtres dirent ensemble :
- il est possible que le Saint, béni soit-il ! nous ait fourni l'indication nécessaire à découvrir le
mot de passe.
Hiram Abif insista à son tour :
- expliquez-vous !
Soubise parla :
- Dès que les moutons furent rentrés, les sacrificateurs leur offrirent 7 épis de blé !
- Nous pensons que l'épi de blé nous permettra de passer !
Salomon proféra :
- Qu'il en soit fait selon la volonté du Saint, béni soit-il !.
A partir de ce jour, cette épreuve ne fut plus imposée aux compagnons.
Les maîtres parlaient désormais du sept et plus, sans trop de précisions.
Les maîtres changeaient des éléments des rituels, il ne faut pas que les profanes puissent
pénétrer nos secrets. Il y avait bien parfois un apprenti ou un compagnon qui posait des
questions trop pertinentes mais tant que les maîtres décident de qui devient ou ne devient pas
maître il n'est pas utile de remettre en question la tradition.
Mes frères, il en est de certains secrets des maçons comme de cette division, de cette
multiplication, de cette addition.
Quand enseignons-nous une véritable sagesse ?
5
Adapté pour une loge symbolique par
CyVaRD MaRieTTe
Quand recherchons-nous les textes qui servirent de base à Anderson pour comprendre sa
démarche et vérifier ce qu'ils nous apportent ?
Quand apportons-nous aux compagnons et aux apprentis les outils nécessaires à la
connaissance de soi qui seule permet de continuer, puis d'achever la construction du temple
même lorsque le maître est mort ?
6

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