20/07/2025
*** par Christian Marcenne
En souvenir et hommage à Bertrand Riou
Disons que l’un des facteurs de diffusion de la franc-maçonnerie relève de la force armée et des déplacements incessants de celle-ci.
Nous voici à Blaye après la paix de 1763, et le retour d’une partie des coloniaux en métropole.
Dans la citadelle de Vauban vont être cantonnés divers régiments, au moins de passage. Ce sera le cas du Régiment de Foix-Infanterie, pour partie, et du Régiment de Clare Irlandais. Foix-Infanterie, refuge des Élus Coëns, revenait de Saint-Domingue, en partie île française. Ses officiers, véhiculant les grades de Perfection de la Franc-Maçonnerie d’Étienne Morin et de sa patente, vont s’intéresser au développement des idées que Martinès de Pasqually avance et des pratiques qui en découlent, et ceci à l’époque où la Grande Loge de France est en crise.
Blaye et la Citadelle vers 1755
De 1765 à 1766, les officiers du Régiment de Clare stationnés (de fait c’est le régiment qui est stationné pas les officiers) dans la Citadelle vont vouloir s’agréger à “l’Ordre de Mac Benac“, (pas de virgule après des guillemets) représenté à Blaye par les fondateurs de la Loge des Coeurs Unis, ceux-ci tentant d’élever un atelier reconnu par une obédience implantée en France.
L’initiative de cette création en revient à un sieur François Goiran, marchand de tout venant, établi en la ville de Pons, venant de l’île de la Gr***de prise par les Anglais, et à Charles Michel Panchèvre qui tient pour son père le bureau à Blaye des messageries de La Rochelle vers Bordeaux.
Ces deux hommes sont des « Politiques », se réclamant d’un catholicisme qu’on pourrait dire "Ultra", anti-Anglais (majuscule à Anglais), propagateurs d’une Franc-Maçonnerie de grades décalés et visant à préserver une tradition religieuse romaine exaltée.
François Goiran est un truand qui ne cesse de se réclamer de sa qualité de Franc-Maçon, dans tous ses agissements (mêmes adjectif et pas adverbe) même les plus discutables, tant sur le plan commercial que relationnel.
Quant à Panchèvre, il cavale derrière ses chevaux, ses litières, ses "bidets", quand il ne se brûle pas les mains dans le foin tout chaud, nourriture de ses « Haridelles », ". Il finira, au fil du temps, par se plonger dans les douceurs de l’île de Ré !
La correspondance entre ces deux hommes provient de papiers du fond (s invariable) des commerçants des Archives Départementales de la Gironde, sous les cotes 7 B 1432 à 7 B 1446 – Goiran commerçant en tout genre à Pons, et à Bordeaux.
Voyons une lettre écrite par Panchèvre fils depuis Blaye, datée du 3 juillet 1767, à François Goiran, alors installé à Bordeaux. Elle est significative :
« Blaye d’un lieu tranquille et bien éclairé
T :·: C ∶·∶ T :·: C ∶·∶ R ∶·∶ f ∶·∶ et ∶·∶ vray ∶·∶ amy
Les fortes occupations des fourrages et une main brûlée m’ont engagé à attendre jusqu’à ce jour pour vous témoigner ma vive reconnaissance, etc. - S’il fait beau dimanche, je compte partir avec Monsieur Barthon de la Loge Anglaise dont je suis porteur de lettre pour ycelle, ma loge voulant être réunie avac elle vous ne parlez pas de ce qui s’est passé à L’Amitié ; je vous ai mis de mauvaise humeur .../...
.../... me croyez sincèrement T ∶·∶ C ∶·∶ R ∶·∶ F ∶·∶ et ∶·∶ vray ∶·∶ amy ∴
Votre frère Panchèvre »
Exemple de signature de Panchèvre sur un document de janvier (minuscule au mois) 1768
Il y avait eu une autre lettre de Panchèvre en date du 11 novembre 1766, relevée dans le Fonds Chapelle de la BNF – FM 110, pièce 215, repris par Joël Coutura dans Les Cahiers du Vitrezais n° 2 de juillet 1972, première année, et envoyée à la Grande Loge de France depuis Blaye :
« Je prie Monsieur de La Chaussée de me procurer des passes et des sceaux, vu que j’aurais une quinzaine d’officiers du respectable corps du Régiment de Clare, résidant, déjà reçus dans les loges Respectables établies qui désirent s’affilier et recevoir un grade. Je vais à la connaissance du grade de Chevalier éminent de l’Aigle noir ...//... ».
Pour Goiran c’est à tout propos, qu’il va se réclamer de son appartenance maçonnique, dire n’agir qu’en vrai franc-maçon et avoir pour amis et correspondants les francs-maçons : exemple avec le frère Basset de La Rochelle qui aura des problèmes avec ses propres frères ( extrait d’AD 33 – 7 B 1436 – fonds des commerçants ) et que nous connaissons par ailleurs comme élu coën :
Du 26 may 1767, lettre de Basset à Goiran :
« De retour de ma campagne, j’ai trouvé votre très gracieuse lettre à la maison datée du 18 de ce mois. Je ne peux que vous remercier des offres gracieuses que vous me faites la grâce de me faire. En toutes les occasions que je pourrai vous procurer, ma reconnaissance ne finira qu’avec moi. Je reconnais en cela la force des liens qui nous unissent, et en remercie le G ∴A ∴ de l’un ∴. Je le supplie de vous combler de richesse de ses dons & vous exhorte de ne me point épargner dans toutes les circonstances où je pourrai vous être de quelques utilités en ce pays, vous verrez alors avec quel empressement je les saisirai pour vous donner des preuves non équivoques du respect infini que j’ai pour nos mystères & du religieux attachement que j’ai voué à tous les vrais maçons, et à vous T ∴ Ch ∴ F ∴ en particulier . J’écris aujourd’huy au Ch ∴ F ∴ Panchèvre à Blaye, & au Ch ∴ F ∴ Blanquet à Bordeaux, au sujet d’un objet qu’ils sont en re**rd de me renvoyer. »
Puis vient le côté commercial de la lettre, au sujet d’une malle contenant des marchandises, dont on veut éviter de payer les droits dus et la mention du Sieur Avezac, le cousin de Basset et de son beau-frère, Durand de la Martinique :
«.../...faites-moi la grâce de me croire par les n ∴ myst ∴ & symb ∴ parvenue à vos sublimes connaissances. »
Écrit par Goiran sur ce qui sert d’enveloppe à la correspondance :
« La Rochelle 26 may 1767 - Basset négociant - reçu le 28 dito - répondu le 30 en partie dans la lettre à f ∴ Panchèvre à Blaye
répondu en plein le 8 juin 1767 : « Monsieur et T ∴ Ch ∴ f ∴ ».
Goiran avait écrit à la même date, lui, ceci : le 26 mai 1767 au T ∴ C ∴ F ∴ Basset, à La Rochelle
avec une demande de beau verre cassé :
« Monsieur et très cher frère
et Signature : fr ∴ = Basset (5 points en dé à jouer et des points dans des spirales en dessous du nom.
L’utilisation des expressions maçonniques, certaines hermétiques, est fréquente, selon le correspondant :
« ... /.... La matière sur quoy l’on travaille, qui quelquefois n’est pas docile au cizeau, tout cher f ∴ fait travailler l’esprit de l’ouvrier, qui bien souvent pur un rien donnerait tous ses ouvrages au diable pour ses étrennes avec toute sa matière ... /... » (AD33 – 7 B 1433 – fond des commerçants).
« vous monsieur et T ∴ C ∴ F ∴ de l’ordre respectable de M ∴ B ∴ (Mac Benac !) »
À Sieur Lejeune fils du 28 décembre 1764, en remerciement, car comme ses lettres sont ouvertes par de Jannel, le directeur général des Postes à Paris, il lui a demandé de l’aide :
« j’ose me flatter que vous aurez cette complaisance et cette nouvelle marque d’amitié pour un frère de M ∴ B ∴ ordre très respectable !!! »
(Mac Benac = ? la chair quitte les os ? )
4ème registre de commerce - f° 13 du 17 novembre 1764 : lettre de Goiran au sieur Lejeune fils :
« .../... nous ne manquerons pas de porter votre santé par trois fois trois et p. l. n. c. m. c. p. N. »
Lettre du 12 avril 1766 :
« Je me refroidiray jamais néanmoins de remplir ma parole d’honneur pour ce qui vous regarde, je suis maçon, c’est en vous dire assez. »
« . /. et en vray maçon, je vous demande sur la foi de nos mistères, la vraie sincérité... /... »
Lettre du 9 juin 1766 de Goiran à un sieur Lejeune ( que nous allons retrouver ! ) :
« .../... je n’ai pourtant point mérité votre inimitié, j’ay agy pour vous monsieur, en vray frère, vous ne voulez pas le reconnaître.../... »
Dans une lettre adressée par Panchèvre à Goiran en date de janvier 1768 et à laquelle il est répondu le 15 mai suivant : « dispensez-moi cher f ∴ de vous alléguer les 999 autres raisons, ce nombre mystérieux ne doit point vous embarrasser. »
Du 14 décembre 1763, lettre de Goiran adressée à Mr. Jacques Dierx et Cie à Bordeaux depuis Pons :
« ... /...Voilà assez des ennemys fondés pour les soupçons d’un tel forfait, et non nous, qui sommes à foy de maçons très innocents ... /...»
Maintenant, nous voici avec le frère Lejeune, venant de l’île de la Gr***de avec en charge quatre petites mulâtresses qu’il couve et confie d’abord aux Dames de la Foi de Pons et qui les faisant retirer de chez elles pour un coût de pension trop élevé, les envoie chez Goiran et sa femme, ce qui devient une source de problèmes entre Lejeune et Goirand, car sa femme les bat.
Extrait du 4 ème (espace inutile) registre D du 22 octobre 1764 au 1er avril 1765 :
f° 6 & 7 du 27 octobre 1764 : lettre de Goirand à Lejeune fils, à Paris rue St-Honoré chez monsieur Chapelier à l’enseigne des gens d’armes, vis-à-vis la rue des bons enfants :
« Soyez tranquille sur le sort des demoiselles Planes, nous n’oublions rien pour les rendre de plus en plus heureuses, attendu que mon épouse et moy, nous les regardons comme nos propres enfants ; nous les faisons sortir tous les 8 jours, nous leur envoyons journellement quelques petites friandises, nous leur avons fait des chemises, des mantelets, petits tabliers, coiffures, en un mot tout ce qu’il est possible, ne vous inquiétez donc plus monsieur, elles sont entre les mains d’un frère et d’une sœur, nous sommes leurs père et mère, c’est tout dire, Si vous voulez vous donner la peine de passer chez monsieur Martel et compagnie pour qui vous avez une lettre, vous verrez ce que je leur ait écrit le 22 de ce mois au sujet desdites demoiselles ;
la petite devient tous les jours plus aimable, mademoiselle Rosalie a perdu toutes ses petites habitudes, mademoiselle Plane est charmante ainsy que mademoiselle Cécile (?), mon épouse est fort sensible à votre bon ressouvenir, elle prend la liberté de vous réciproquer le sien ; nous faisons sortir demain ces quatre petites vierges pour venir manger, dîner, souper, il en sera de même tous les dimanches et fêtes .../... »
f° 13 du 17 novembre 1764 - Lettre de Goiran au sieur Lejeune fils :
«.../... nous ne manquerons pas de porter votre santé par trois fois trois et p. l. n. c. m. c. s. n. [ par les nombres et mystérieux et symboliques nommés]
je compte beaucoup sur vos soins mon T∴ C∴ F∴
et cachetez-moi vos lettres avec une hostie et de la cire d’Espagne par-dessus ...//... »
D’où l’on voit le catholicisme ambiant !
Autre allusion au Bon Dieu (majuscules nécessaires) !
Dans la lettre du 5 avril 1766 de Goiran à Lejeune :
« Post scriptum les livres de prières que vous avez envoyé (sic), ont coûté 50 sols de port, j’en avais acheté moi-même que j’ai revendu (sic) »
«.../... je ne permettrai jamais qu’elles aillent à la messe, aux vêpres et à la promenade toutes seules. »
écrit-il, s’agissant des demoiselles mulâtresses.
Lettre du 13 may 1766 : dans cette lettre de reproches de Goirand à Lejeune depuis Bordeaux :
« ... /... souvenez-vous que je suis un maçon, que je ne varierais jamais des sentiments de l’ordre, et que je ne dis pas comme vous, monsieur, tout court, Je suis ... /...»
Du 9 juin 1766, lettre de Goiran à Lejeune à Paris :
« ... /... je n’ai pourtant point mérité votre inimitié, j’ay agy pour vous monsieur, en vray frère, vous ne voulez pas le reconnaître ... /...»
Et puis il y a Bernard Raymond Blanquet l’aîné qui apparaît comme l’un des deux installateurs de la loge des Coeurs unis à l’orient de Blaye.
Il ne s’agit en aucun cas de son frère cadet Jacques Augustin le militaire. Là, nous sommes en face de l’aîné, élu coën pendant un temps, commisaire (commissaire) aux saisies réelles de Guyenne, mais qui n’est pas très propre et qui devra fuir, bo**ré de dettes !
Il y a trois lettres dans le dossier écrites par lui à Goiran, datée respectivement des 15 et 24 décembre 1767 et enfin du 21 mai 1768.
La première, qui sera transmise par porteur bordelais et pliée suivant un processsus symbolique ! Dans la seconde où il lui demande de venir chez lui, il lui annonce qu’il a quelque chose à lui communiquer, mais quoi ? On ne le sait, et la troisième lettre est pour le "taper". À nous d’apprécier la prose : « mon cher ami et T. C. F. Comme il ne m’est pas possible de sortir ce matin, et que j’aurais besoin de cinq louis d’or pour faire un paiement qu’il ne m’est pas possible de reculer, veuillez me faire l’amitié de mes les porter ou me les envoyer d’ici à dix heures, parce que l’on doit venir à dix heures et demie. J’attends cette faveur de votre amitié pour moi étant dans ce moment en grandes peines, et suis tout à vous par ce qui nous est connu et bien sincèrement votre ami - f ∴ Blanquet ∶ ».
Au bas, écrit par Goiran : « remis ce jour 48 louis à lui même chez moy. »
Et accroché à cet envoi : « M. T. C. F. veuillez d’icy à trois heures m’accorder la prière que je vous ai fait (sic) ce matin. Je vous attends avec d’autant plus d’impatience que nous avons besoin de raisonner au sujet du projet en question que j’ai promis être en état de partir mardy.
Je suis en vous souhaitant bon appétit votre sincère ami et f ∴ Blanquet »
Et puis toujours le frère Basset de La Rochelle, également élu coën.
AD 33 – 7 B 1436 – fonds des commerçants. Lettres adressées à Goiran.
Le 26 mai 1767? le T ∴ C ∴ F ∴ Basset à La Rochelle demande de beau verre cassé.
Monsieur et très cher frère
Signature : f ∴ = Basset (5 points disposés en dé et 3 points dans des spirales en dessous du nom).
Lettre du 29 octobre 1767
« .../...suite à mon voyage à Paris, j’ai reçu vos lettres. »
il s’adresse à Goiran parce qu’il est poursuivi à l’égard de la pacotille contenue dans le mémoire qu’il avait adressé au f ∴ Panchèvre de Blaye.
Et encore en 1768 : de Basset ∴ :
Lettre en date du 17 mars 1768 : « Monsieur et T ∴ R ∴ F ∴» , où il est question de son cousin Aveza et de son gendre le sieur Martin.
D’autres dates de lettres provenant du sieur Basset – du 24 novembre 1767, du 19 janvier 1768, du 26 may 1769.
À l’installation des Coeurs unis, la loge de l’Amitié de Bordeaux sera représentée par le frère Jacques Imbert, courtier royal, dont l’origine familiale blayaise est incontestable.
Et voici pour les aventuriers partisans stuartistes, malgré la "torchée" de Culloden, et s’appuyant sur "l’Ordre de Mac Benac" !
Maintenant il s’agit de préciser, qu’à Blaye, il y a des francs-maçons qui n’appartiennent pas à ce genre d’"engeance", ils sont normaux, ilS font "roue de secours", surtout dans un port, les courants désespérant d’un estuaire difficile et qui sont gens pratiques et à même d’aider ceux qui souffrent !
Quant à ceux qui se réclament de l’Ordre des Elus Coëns et de Martinès de Pasqually, notamment les officiers du Régiment de Foix Infanterie en stationnement dans la Citadelle en même temps que le Régiment de Clare Irlandais, arrêtons-nous un instant sur ce que disait Roger Dachez, dans son blog, avec très grande justesse, qui montrait : « comment l’enseignement de Pasqually développe une lecture ésotérique de l’histoire : le travail des Coëns appartient à une histoire secrète dont les protagonistes sont des êtres voilés. »
N’oublions pas, comme le dit si justement Irène Mainguy dans un article de Franc-Maçonnerie Magazine hors série de cette année 2019, "qu’à chaque passage de degré, l’initié accède à une régénération nouvelle d’une partie de son être ", ce qui fait que pour être réintégrer (réintégré si pas une citation) dans le Dieu éternel, il va falloir procéder par petits bouts !
MadameUlrike Krampl, universitaire de l’université Rabelais de Tours, nous éclaire sur les faux sorciers, ceux qui pratiquent la magie blanche, elle nous dit dans son ouvrage, Les secrets des faux sorciers, édit. EHESS, 2012 : « S’approprier les secrets signifie les héberger en soi, faire de son corps un relais entre le monde social et l’autre monde. Ainsi se constitue l’espace du secret, spécialité des passeurs ( ceux qui font des passes par exemple (n.d.l.r.) à l’autorité forte, dont la lisibilité est faite d’une écriture de corps à corps.
Leur inscription dans l’espace social à travers les secrets incorporés confère à la magie le pouvoir de dire et de lire le monde autrement. Par un double mouvement qui fait dialoguer l’extraordinaire des espérances singulières de la magie et l’ordre imposé de tous les jours, les porteurs de secret introduisent, dans les liens sociaux, quelque chose de la coupure diabolique dont ils portent la trace physique, orale et écrite, ils rendent crédible ce qui ne le paraît pas et apprivoisent ce qui inspire de l’effroi. Entouré de paroles et de gestes, l’écrit est un médium idéal puisqu’il participe à la fois de la transcendance et du monde d’ici-bas . .. /... encore, l’autorité des faux sorciers réside, en somme, dans leur nature de passeurs, figurant l’alliance temporaire entre le profane et le sacré, le monde terrestre et l’au-delà, entre groupes sociaux, entre la ville et la campagne, entre apparence et réalité. Les faux sorciers se placent ainsi au seuil qui sépare l’ordinaire des jours d’un ailleurs qu’ils promettent de faire advenir dès le présent. Leur succès s’explique en grande partie par le talent qu’ils exercent à donner forme à un imaginaire partagé par la maîtrise de multiples secrets. »
En conclusion
En conclusion
Blaye, avec l’Ordre des Élus Coëns, l’Ordre de Mac Benac, et ses francs-maçons ordinaires, tient à ce que la correspondance véhicule quoi transporte ? de relais en relais de poste, avec ses directeurs de messagerie, tous francs-maçons, hébergeant dans leurs auberges bon an mal an, espions de Sa Majesté, militaires en goguette, prêtres avides de sensations, ce qui permettra d’utiliser l’adage fameux : " derrière le crottin, se cache toujours un Frangin (référence inconnue) ! "
J’ai dit.
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